La culture palestinienne à l'honneur à Gages

  • Des danseurs palestiens proposeront samedi un "Dabké" qui puise dans la tradition, mais dans un style aussi vivant que contemporain.
    Des danseurs palestiens proposeront samedi un "Dabké" qui puise dans la tradition, mais dans un style aussi vivant que contemporain. CP
Publié le
Centre Presse Aveyron

L’association aveyronnaise Le Philistin organise pour son 10e anniversaire 3 journées de rencontres culturelles à Gages-Montrozier. Plusieurs délégations y sont attendues.

Musiques, films, danses, photographies, gastronomie, conférences sur l’économie, l’archéologie ou la situation politique actuelle… Le programme concocté par l’association Le Philistin, basée à Gages, et destinée à marquer son 10e anniversaire est on ne peut plus riche et éclectique. Même si tout ce qui y sera proposé, ces vendredi, samedi et dimanche sur le stade de Gages, converge vers une même et seule question, de laquelle dépend depuis si longtemps un meilleur équilibre du monde: la question palestinienne. Le fondateur de l’association Le Philistin, Jean-Marie Dansette, s’est néanmoins efforcé de concevoir son week-end intitulé "Palestine en campagne" comme un moment privilégié pour mieux comprendre et échanger, grâce à la présence de plusieurs délégations issues des divers territoires qui forment la Palestine historique, sinon des camps de réfugiés éparpillés entre Liban et Cisjordanie.

Occasion unique

"C’est un événement exceptionnel", insiste Jean-Marie Dansette, "car pour la première fois des Palestiniens de multiples horizons pourront se retrouver, et pourront témoigner. Ce qui offre une occasion unique pour mieux cerner ce qui se joue là-bas !" Une situation que lui-même connaît très bien, depuis qu’il a choisi, voici 10 ans, de changer le cours de sa vie, lui l’ancien artisan du bâtiment. Dans le sillage du Philistin, il a ainsi créé la société France Import Palestine, dans le but de desserrer l’étau qui opprime un peuple dont il est littéralement tombé amoureux.

A Gages pour briser les frontières

Ainsi, en important, désormais en Europe entière, des produits tels qu’huile d’olive ou objets artisanaux produits par les Palestiniens eux-mêmes, entend-il contribuer, à son échelle, mais de façon on ne peut plus concrète, à donner un peu d’oxygène aux Palestiniens. Persuadé que les échanges économiques peuvent en générer plein d’autres, de multiples natures, et par là même créer des brèches dans des frontières qui là-bas enferment plus qu’elles ne protègent. La preuve en est donc magistralement apportée par l’organisation de ce week-end culturel palestinien. Une façon aussi pour ceux qui viendront à Gages de briser des frontières et consolider des passerelles, dans un état d’esprit tout simplement humaniste et solidaire.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?