Millau : une adolescente tuée de plusieurs coups de couteaux

  • C'est à Millau, avenue de Calès, que s'est produite vendredi soir cette terrible agression qui a coûté la vie à une adolescente.
    C'est à Millau, avenue de Calès, que s'est produite vendredi soir cette terrible agression qui a coûté la vie à une adolescente. Archives CP
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Centre Presse Aveyron

Une jeune fille de 14 ans a été sauvagement agressée au domicile d'une amie, vendredi soir,  avenue de Calès à Millau. Elle est décédée après avoir reçu 17 coups de couteaux. Son agresseur, fragile psychologiquement, a été interpellé par la police.

Il était environ 23 heures, vendredi soir, dans un appartement situé avenue de Calès à Millau, quand un homme sonne à la porte. Deux adolescentes lui ouvrent, elles le connaissent, c'est un voisin du quartier. Elles ont toutes deux 14 ans, l'une d'elle a invité une amie du même âge, à passer la soirée alors que les parents se sont temporairement absentés du domicile.  Une fois la porte ouverte, l'individu se jette sur la jeune fille invitée pour la soirée. Et porte plusieurs coups sur sa victime à l'aide d'une arme blanche. Lui-même se blesse ,semble-t-il, dans l'agression avec son propre couteau. L'alerte est  donnée par  l'amie de la victime qui s'enfuit, poursuivie par l'agresseur...

La police l'interpelle

La brigade anti-criminalité de Millau qui patrouillait non loin de là est intriguée par cet homme maculé de sang qui court dans la rue après une jeune fille. L'interpellation a lieu aussitôt. L'un des policiers va quant à lui monter dans l'appartement pour découvrir le carnage. Les secours sont rapidement sur les lieux, mais il est déjà trop tard : les tentatives pour ramener l'adolescente à la vie resteront vaines.

L'agresseur âgé de 28 ans, qui habite un immeuble voisin de celui de sa victime, est actuellement placé en garde à vue. Selon nos renseignements, il serait connu à Millau pour être fragile psychologiquement et pour s'en prendre à des personnes vulnérables. Les policiers millavois ainsi que le parquet du tribunal de l'Aveyron, se refusaient jusqu'à présent à tout commentaire sur cette tragédie.

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