Le foie gras de Mathilde, de l’or en boîte

  • Cous farcis, pâtés, cassoulet, confit… la ferme de Mathilde a l’esprit gourmand.
    Cous farcis, pâtés, cassoulet, confit… la ferme de Mathilde a l’esprit gourmand. Olivier Courtil
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O.C.

Gastronomie. Installée depuis tout juste 3 ans à Taussac, Mathilde Masbou vient d’être la lauréate du concours départemental. Dans sa ferme, avec son époux, elle développe sa gamme avec goût.

Ce n’est pas le Gers, quelques degrés de différence séparent les deux régions, mais la carte postale est identique. Une petite route sillonne la verdure vallonnée avec au bout des canards qui s’oxygènent au pied de la ferme de Mathilde.

Installée depuis trois ans sur le Carladez, Mathilde Masbou vient de décrocher à Villefranche-de-Rouergue le premier prix du concours départemental pour son foie gras."C’est une reconnaissance avec un jury composé de consommateurs et de professionnels qui donnent des conseils pour continuer à progresser", résume-t-elle.

Discrète, elle met son énergie et son cœur dans sa ferme. Passée par le lycée La Roque où elle y a rencontré son futur époux, Christophe Delpuech, Mathilde est aussi la présidente cantonale des Jeunes agriculteurs. Originaire de Martiel, elle a suivi la voie de son mari installé en Gaec familial à côté de la ferme qu’elle a reprise grâce à une opportunité de succession que Mathilde n’a pas laissé échapper.

Avec 1600 canards gavés et transformés à l’année, elle ne compte pas les heures, faisant venir les canards d’un producteur de Valence d’Albi et d’une coopérative de Brive pour bénéficier de l’appui technique du lycée agricole du Périgord. Confit, cassoulet, cous farcis, pâtés, magret fourré au foie gras, gésiers confits, Mathilde et Christophe proposent un panel gourmand qui ne cesse de plaire. 

"Nous fonctionnons avec la vente à la ferme l’été et nous venons de travailler avec les expéditions de Noël. Nous travaillons avec le canard de Barbarie dont l’élevage est plus contraignant mais on s’y retrouve au niveau de la qualité et du goût. Tant que nous trouvons des éleveurs qui en font, nous continuerons". Achetant 15€  le canard, gavé au maïs entier pendant deux semaines, la ferme de Mathilde fait l’effort de la qualité sur un produit noble qui vient donc d’être récompensé à l’échelle départementale. Reste à développer sa liste de partenaires…"Sur ce point, on veut garder une taille humaine pour maîtriser et bien faire les choses", conclut en chœur le couple.

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