Didier Auriol reprend le volant pour une séance d’essais

  • Didier Auriol, toujours en pointe sur les réglages.
    Didier Auriol, toujours en pointe sur les réglages. JB
  • Didier Auriol au volant d'un Ford Escort Groupe 4 sur la base d'essais d'Estaing.
    Didier Auriol au volant d'un Ford Escort Groupe 4 sur la base d'essais d'Estaing. JB
Publié le
Jacques Brefuel

1994-2014. Il y a vingt ans, c’était l’année du sacre pour Didier Auriol qui devenait le premier pilote français champion du Monde des rallyes au volant d’une Toyota. Vendredi dernier, sur la base d’essais d’Estaing, le pilote millavois était à nouveau au volant d’une voiture de course. 

La Ford Escort d’Ari Vatanen

Pas celle qui lui a permis d’obtenir le titre, mais une Ford Escort Groupe 4. Une auto remontée de A à Z dans les ateliers d’Auriol Compétition dirigés par Nadine sa sœur et son beau-frère, Christian Antoine. Pour autant, il ne faut pas voir dans cette reconstruction l’envie de Didier Auriol de reprendre la compétition, même en V.H.C (véhicule historique de compétition) : "L’opportunité s’est présentée de pouvoir remonter une auto de cette manière. Avec mes idées et le savoir-faire de Christian et d’Auriol Compétition, nous avons pu monter cette belle groupe 4 qui nous a fait rêver (Ari Vatanen a remporté de nombreux rallyes à son volant, NDLR). Et puis ce fut également au volant d’une Escort que j’ai débuté même si ce n’était pas la même auto".

Vendredi, c’était la deuxième séance de roulage qu’effectuait Didier Auriol avec cette auto.La première a eu lieu début février. "Le premier roulage avait servi à tasser les suspensions et à montrer que tout est en ordre.Aujourd’hui  (vendredi, NDLR) c’est une séance de travail plus en profondeur que nous allons effectuer.Je suis parti un peu à contre-courant de ce qui se fait.Par exemple, j’ai monté des jantes en 15 contrairement aux autres pilotes qui ont une voiture similaire." 

Didier Auriol au volant d'un Ford Escort Groupe 4 sur la base d'essais d'Estaing.
Didier Auriol au volant d'un Ford Escort Groupe 4 sur la base d'essais d'Estaing. JB

Pas contre une vente

Ainsi, toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi, ce sont plusieurs allers-retours que va effectuer l’ancien champion du monde avec, à chaque arrêt, des modifications apportées sur les réglages notamment au niveau des suspensions."C’est une voiture physique à conduire, il faut trouver le meilleur compromis. Il n’y a pas d’électronique contrairement aux voitures modernes. J’essaye de trouver le meilleur compromis pour avoir une voiture au top respectant la réglementation pour qu’elle soit à la fois homogène, performante et amusante à conduire." 

À l’issue de cette deuxième séance d’essai, Didier Auriol aimerait pouvoir comparer le travail effectué avec celui réalisé sur une autre Escort, celle de Jacques Lions qui court en V.H.C.Un comparatif qui lui permettra de voir si ces choix sont judicieux. Quant à retrouver le pilote millavois au volant de cette voiture en V.H.C., rien n’est moins sûr puisque si quelqu’un est intéressé pour acheter cette belle voiture, il est vendeur. 

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