Enduro : l’Aveyronnaise Classic met le cap à l’Ouest

  • Après le Sud de l’Aveyron (ici à Montlaur l’an dernier), place à l’Ouest et au Nord.
    Après le Sud de l’Aveyron (ici à Montlaur l’an dernier), place à l’Ouest et au Nord. Archives JLB
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Maxime Raynaud

12e édition. Les 21, 22 et 23 août, les motards engagés sur la traditionnelle épreuve aveyronnaise s’élanceront de Rieupeyroux pour rejoindre pour la première fois l’Ouest du département et La Fouillade pour une arrivée au Nord inédite à Sainte-Geneviève-sur-Argence, selon le tracé dévoilé mardi.

"Même après onze éditions, on arrive encore à trouver des endroits inédits". Mardi soir, à l’heure de présenter le tracé de la 12e Aveyronnaise Classic, les organisateurs n’étaient pas peu fiers. Et pour cause, les 21, 22 et 23 août, les motards découvriront à nouveau un bout du département. S’ils s’élanceront de Rieupeyroux, ville de départ après avoir été celle de l’arrivée en 2005, les concurrents prendront en effet immédiatement le chemin de l’Ouest-Aveyron, direction La Fouillade, cité jamais arpentée depuis 2003.

Là-bas, en plus des trois habituelles spéciales de jour, les enduristes pourront à nouveau goûter à une épreuve de nuit. Un vœu des organisateurs, encouragés par les retours de la première nocturne l’an dernier. "On a voulu conserver l’esprit de la 11e édition, confirme Didier Cirgue, président du comité départemental de moto. Alors on a reconduit la spéciale de nuit et des tracés typés enduro et herbeux.»

Des «surprises» le dernier jour

Ces derniers profils, les participants de l’unique manifestation enduriste itinérante du calendrier national les découvriront toujours plus autour de Bozouls. Quatre spéciales seront au programme non loin du fameux «canyon» bozoulais. Puis viendra le temps du feu d’artifice et de l’ultime journée de course tout au Nord de l’Aveyron. Quatre nouvelles sections chronométrées attendront les concurrents près de Sainte-Geneviève-sur-Argence, là encore toute nouvelle destination.

Plusieurs "surprises" jalousement conservées par les chevilles ouvrières de l’épreuve devraient également jalonner les derniers hectomètres. Au total, hors course, les enduristes -quasiment 500 en 2013- devraient parcourir près de 600 km contre 700 il y a un an. Enfin, le comité d’organisation présidé par Jacques Moly, a décidé de reconduire son «Urban trial show» sur la totalité du parcours après le succès de l’édition précédente. Le succès, c’est d’ailleurs tout ce qu’envisage la joyeuse équipe pour cette 12e mouture, encouragée par un chiffre pas vraiment anodin. "Le 12, comme l’Aveyron" conclut dans un rire Jacques Moly.

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