Coupe de l'Aveyron. Cette fois, Agen n’a pas laissé passer sa chance

  • Le 8 mai, Landié et Agen (en noir) tenteront de décrocher leur 2<MD+>e<MD> coupe depuis 2008.
    Le 8 mai, Landié et Agen (en noir) tenteront de décrocher leur 2e coupe depuis 2008. Jean-Louis Bories
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Maxime Raynaud

Football, demi-finales masculines. Éliminés la saison dernière à ce stade de la compétition, les Agentols ont cette fois composté leur billet pour la finale en dominant Olemps.

La coupe de l’Aveyron, c’est finalement assez simple. Plus Paul-Lignon se rapproche et plus l’épreuve devient une histoire de pleurs. Hier, à un match et quelques kilomètres de la rue Vieussens, sous le soleil couchant d’Onet-le-Château et dans une chaude ambiance, ça n’a encore une fois pas raté. Des yeux humides à tous les coins mais des sentiments bien différents. Et, un an après quasiment jour pour jour, aux quatre coins du terrain, des Agentols ayant troqué leur habit de demi-finalistes malheureux en 2013 - face au futur vainqueur Druelle - pour celui de finalistes 2014 au prix d’un match où ils auront tout connu. Sauf la déception et l’amertume. Ça, c’était pour Olemps dont les joueurs regretteront sûrement pour quelque temps un début de match manqué. Au moins au tableau d’affichage. Car s’ils se montraient les plus entreprenants au cours des premières minutes, l’expérience de leurs adversaires les ramenait rapidement à la froide réalité de ces matches à élimination directe. Après avoir flirté avec le cadre (16e), Joris Olivier réglait la mire et, mis sur orbite par Fabrice Landié, ouvrait les hostilités (18e). L’homme à la crête avait frappé et les Olempiens n’avaient pas le temps de s’en remettre qu’un corner de Landié, encore lui, était repris acrobatiquement au point de penalty par Sébastien Olivier (25e).

Fabrice Landié dans tous les bons coups

Dur mais cela avait au moins le mérite de mettre un sérieux coup de fouet à la jeune formation d’Olemps. Sauf que Yannick Buze, seul face au but mais malheureux de trouver le poteau (40e), ne parvenait pas à concrétiser ce retour aux affaires. En coupe, s’il en va des pleurs au coup de sifflet final, il en va aussi de ces détails qui font la différence durant le temps réglementaire. Et hier, Olemps ne les a que trop peu maîtrisés. Car, même lorsque les protégés de David Caumes mettaient à mal les dauphins d’Excellence, les contraignaient à se recroqueviller devant leur but, il manquait toujours le petit plus. Bien sûr, Fabien Assié, idéalement trouvé par Laurent Mouly (58e), entretenait l’espoir en réduisant le score. Mais à force de tension et de minutes égrenées, tout devenait plus compliqué. Et surtout plus ouvert pour des Agentols prêts à se ruer sur le moindre contre. D’ailleurs, quelques secondes après que Joris Olivier n’ait à son tour touché du bois (85e), Fabrice Landié scellait définitivement le sort du match au terme d’un slalom aussi brillant que sa prestation (87e). Et les larmes pouvaient couler. En attendant celles du 8 mai. 

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