Rodez : le défi du Musée Denys-Puech passera par les artistes locaux
Culture. "Patrimoine" de la ville, cet établissement culturel ne fermera pas, assure le maire de Rodez. En revanche, pour continuer d’exister, il va connaître une «mutation» dans les prochains mois.
Alors que le musée Soulages va ouvrir ses portes dans les prochaines semaines, des Ruthénois redoutent que le musée Denys-Puech, qui a célébré son centenaire en 2010, tombe dans l’oubli, ou qu’il disparaisse. Cet établissement culturel "fait partie du patrimoine de la ville ; et il n’est absolument pas question de le fermer", réplique le maire et président du Grand Rodez, Christian Teyssèdre.
Seulement "1 000 entrées payantes par an"
Les trois musées de Rodez (Denys-Puech, Fenaille et Soulages) sont "complémentaires", ajoute-t-il. "Ils sont complètement différents. Chacun, avec sa spécificité, répond aux attentes des différents publics". Certes, mais fort de seulement "1 000 entrées payantes par an", ce "beau musée" ne connaît pas le succès de son voisin, Fenaille. Et, à l’heure des contraintes budgétaires, "on ne peut pas faire comme si ce n’était pas une réalité", explique le premier magistrat.
D’où la réduction du budget du musée du tour de ville depuis six ans (de 650 000 €
Des expositions réservées aux artistes locaux
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