Sept enfants à la maison : "Une sacrée aventure !"

  • Jeune, Annie n’aurait jamais pensé devenir la maman de sept enfants. Aujourd’hui, elle est véritablement ravie. Et fort bien entourée.
    Jeune, Annie n’aurait jamais pensé devenir la maman de sept enfants. Aujourd’hui, elle est véritablement ravie. Et fort bien entourée. José A. Torres
  • Dans le hall d’entrée, d’astucieuses boîtes à rangement plantent le décor.
    Dans le hall d’entrée, d’astucieuses boîtes à rangement plantent le décor. José A. Torres
  • Dans le coquet appartement familial d’une copropriété de l’avenue de Paris, chacun des enfants a trouvé sa place. Tout est finalement une question d’organisation.
    Dans le coquet appartement familial d’une copropriété de l’avenue de Paris, chacun des enfants a trouvé sa place. Tout est finalement une question d’organisation. José A. Torres
  • A chaque naissance, l'étiquette sur la porte d'entrée est complétée.
    A chaque naissance, l'étiquette sur la porte d'entrée est complétée. José A. Torres
Publié le , mis à jour
Joël Born

Rencontre. Annie Vargas-De Peretti est l’heureuse maman de sept enfants. Une mère comblée et une femme pleinement épanouie. Même s’il faut savoir « jongler» pour mener une vie de famille particulièrement bien remplie.

"Famille nombreuse, famille heureuse." Une chanson des Négresses vertes qu’Annie Vargas-De Peretti aurait pu faire sienne. Cette Ruthénoise de 44 ans est l’heureuse et rayonnante maman de sept enfants, cinq filles et deux garçons. Lévi, le petit dernier, de 2mois et demi, vient de rejoindre Florine, 23 mois, Timéo, 3 ans, Melyne, 4 ans, Émilie, 12 ans, Lisa, 14 ans et Léa, 16 ans. D’origine corse, collectionneur de disques et fan d’AC/DC, Bruno, le papa de 47 ans, est agent administratif au centre hospitalier de Rodez. Et il suffit de pousser la porte de l’appartement des De Peretti, dans une copropriété de l’Avenue de Paris, pour constater que tout ce petit monde vit en parfaite harmonie familiale. Cela se voit, cela s’entend. Annie est une maman comblée qui adore ses enfants. Et ses enfants le lui rendent bien.

Un papa toujours très présent  

Coiffeuse de formation, elle-même cadette d’une fratrie de cinq filles, Annie a travaillé jusqu’à la naissance de sa troisième fille, avant de s’accorder un congé parental. Après avoir repris une activité comme auxilliaire de vie, Annie fut contrainte de mettre un terme à sa carrière professionnelle, en raison d’un sérieux problème physique à un bras. "Du coup, j’ai fait le quatrième et puis il y a eu les autres. Cela s’est fait naturellement. C’est un choix réfléchi. Le papa est trés présent et très complice avec ses enfants. Il ne serait pas présent, je n’aurais jamais fait sept enfants."

Une question d’organisation

Dans le coquet appartement de l’avenue de Paris, pas la moindre trace d’un quelconque désordre. Tout est d’abord question d’organisation, pour occuper l’espace au mieux. "C’est petit, mais mon papa me disait toujours : il vaut mieux avoir un petit chez soi qu’un grand chez les autres", lâche Annie en souriant. Dans le hall d’entrée, d’astucieuses boîtes rouges à rangement, boîtes à tout, boîtes à lunettes, boîtes à portables... plantent le décor. Depuis des années, Annie a fait une croix sur les grasses matinées. Été comme hiver, sa journée débute à 6h15, pétantes ! Le temps de préparer les petits-déjeuners, les biberons des uns, les bols des autres, de réveiller les enfants, le papa et de confectionner son panier repas. C’est le premier coup de feu.

Et tandis que les plus grandes prennent le chemin du lycée Monteil et du collège Jean-Moulin, Annie conduit les plus jeunes, à pied, à l’école de Cardaillac. "Certains jours, en fonction de leur emploi du temps, les grandes s’occupent des petits pendant que je vais à l’école. Parfois, on est obligé de jongler. Parfois, aussi, on sollicite la mamie." Et puis il y a les autres moments «chauds» du goûter, de la douche, des devoirs, des repas... Autant dire qu’Annie n’a guère le temps de prendre son temps. "Un jour ma grande m’a dit : maman si on a chacun 3 enfants, tu auras 21 petits enfants, ça fait réfléchir !" D’aucuns ajouteraient : "Ça calme!"

Eau et électricité : des factures salées

L’alimentation constitue évidemment l’un des plus gros postes budgétaires de la famille. "On fait les courses une fois par semaine et on complète au quotidien, en ayant toujours un peu d’avance. Le plus impressionnant, c’est la consommation de laitages et de céréales." Les vêtements représentent une autre dépense conséquente, qu’il faut savoir maîtriser. "Heureusement, les enfants ne sont pas demandeurs de marques, ils savent qu’il faut faire attention. D’ailleurs, les trois grandes se gèrent toutes seules pour acheter leurs fringues..."

Avec les douches quotidiennes et deux à trois machines de linge au minimum, chaque jour, les factures d’eau et d’électricité sont également salées... Et pour ses déplacements au grand complet, ses joyeuses virées à la mer ou ses vacances en Espagne, la famille De Peretti a dû faire l’acquisition d’un véhicule neuf places. Mais même s’il faut forcément tout pour joindre financièrement les deux bouts, Annie ne se plaint surtout pas. Elle assume. Un peu « maman poule». 

Une telle tribu nécessite forcément une surveillance de tous les instants. D’autant qu’Annie est un peu « maman poule». "J’ai peur de plein de choses et puis j’essaie de transmettre à mes enfants certaines valeurs.» Comment fait-elle pour avoir toujours la pêche ? "Quand j’ai un petit coup de fatigue ou un petit coup de blues, je positive, en pensant à certaines situations beaucoup plus douloureuses, beaucoup plus tristes." Et si Annie est pleinement épanouie en tant que mère, la femme l’est tout autant. "Je fais attention à mon image par rapport à moi-même, mon mari et mes enfants." 

Quand le papa est là, elle parvient à souffler un peu et à se réserver quelques moments plus tranquilles, loin de l’effervescence familiale. "Mais quand je suis loin de mes enfants, c’est pesant, je ne suis pas bien. Je crois que j’ai été faite pour ça." 

Comme pour toutes les mamans, il lui arrive aussi de devoir hausser le ton. "Il y a des règles à respecter. Et puis, il y a quelques disputes entre les grandes ou avec les petits quand ils sont un peu excités." Annie en convient : "C’est quand même une sacrée aventure." Une chose est sûre, elle pense avant tout à l’épanouissement de ses enfants. Et elle fera tout, si c’est leur souhait, pour qu’ils puissent réaliser des études. "Après on verra, quand tous les enfants seront grands, peut-être qu’on partira vivre à l’étranger." En attendant, de temps à autre, Annie s’offre une petite plage de répit, en amoureux, avec son mari Bruno, pour une sortie au restaurant ou un concert. Et Léa, l’aînée de la fratrie qui envisage de faire des études de médecine, remplit pleinement son rôle de grande sœur pour aider sa maman. Famille nombreuse, famille heureuse...

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