Estaing rouvre son château et VGE un nouveau chapitre

  • Cette année, pour la première fois, le public pourra effectuer un circuit complet sans revenir sur ses pas avec 14 salles visibles en visite libre.
    Cette année, pour la première fois, le public pourra effectuer un circuit complet sans revenir sur ses pas avec 14 salles visibles en visite libre. JAT
  • Rachel Ferrières est en charge de l’accueil et des visites
    Rachel Ferrières est en charge de l’accueil et des visites OC
Publié le
Olivier Courtil

Patrimoine. Le château de Valéry Giscard d’Estaing rouvre à compter du 1er mai. Le public pourra découvrir quatre nouvelles salles, dont celle concernant son septennat… avec son accordéon.

Depuis 2005 Valéry Giscard d’Estaing a racheté le château d’Estaing et entreprend des travaux pharaoniques. Les photos, avant et après travaux, présentés pendant la visite parlent d’elles-mêmes. "Les visiteurs critiquent ou ironisent un peu au départ car le château appartient à Valéry Giscard d’Estaing en disant qu’il a des moyens et des aides, mais en se rendant compte de la réalisation des travaux, ils reconnaissent son engagement ", confie Rachel Ferrières, en charge de l’accueil et des visites. 

14 salles visibles en visite libre

Cette année, pour la première fois, le public pourra effectuer un circuit complet sans revenir sur ses pas avec 14 salles visibles en visite libre. Une année à marquer d’une pierre blanche après celle de 2009 qui avait vu l’ouverture de la salle vouée à la jeunesse et à la campagne présidentielle de VGE. En effet, la salle de son septennat s’ouvre au public.

Rachel Ferrières est en charge de l’accueil et des visites
Rachel Ferrières est en charge de l’accueil et des visites OC

Évolution

Avec plus de 10 000 visiteurs par an, le château devrait encore attirer un public plus nombreux en ce quarantième anniversaire de son élection. D’ailleurs, l’ancien président de la République a prévu prochainement un point presse pour faire un état des lieux et présenter cette nouvelle illustre salle. En parallèle, les travaux se poursuivent amenant à chaque tranche son lot de découvertes, à l’image cette année d’une meurtrière "qui permet de mieux comprendre l’évolution du château… ou pas", dit Rachel Ferrières. 

Sur un air d'accordéon

Au fil des siècles, les bouleversements ont suivi l’évolution décorative, politique et en fonction des propriétaires, l’agencement fut aussi modifié. Reste que pour Rachel, la découverte la plus frappante fut l’apparition d’un décor d’époque sur le plafond de la salle basse cachée sous… une vingtaine de couches de peinture glycéro ! Enfin, pour les mélomanes, et surtout nostalgiques, le fameux accordéon du président fera aussi son entrée au château dans un renforcement de la salle du septennat. De quoi justifier l’euro supplémentaire à l’entrée !

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