La Fouillade : le château de Longcol un peu plus près des étoiles

  • La souriante Anna Gomeni a acheté le château en mai 2011.
    La souriante Anna Gomeni a acheté le château en mai 2011. Pa. D. S.
Publié le , mis à jour
Pa. D. S.

Hôtellerie. Seulement deux ans après son ouverture, la propriétaire Anna Gomeni a accroché une quatrième étoile à ses onze chambres. Et ne manque pas d’idées pour améliorer les prestations.

« Un endroit calme, authentique et isolé. » Perché au milieu de nulle part, le château de Longcol est seulement à un jet de pierre de Monteils, mais pas très loin non plus de Najac, ni de La Fouillade, et à peine à quinze minutes de Villefranche. Bref, comme l’a résumé sa propriétaire Anna Gomeni, les lieux se découvrent...
Avant d’y découvrir 21 hectares qui surplombent le « lou col » (la grande boucle que dessine la rivière Aveyron à ses pieds) où se dresse fièrement un château à onze chambres désormais classées quatre étoiles. La dernière a été accrochée en juin, seulement deux ans après sa réouverture et un zéro pointé dans la case des étoiles.
En quelques mois donc, Anna Gomeni a redonné ses lettres de noblesse à un château qui a tutoyé les hautes sphères avant de se brûler les ailes. Cela ne sera visiblement pas le cas pour la nouvelle propriétaire grâce à son expérience d’une quinzaine d’années dans l’hôtellerie. Cette jeune femme d’origine italienne (de Milan très exactement) à l’accent bien français a eu le coup de cœur pour ce coin perdu de l’ouest du département. Une annonce sur internet, une visite en février et une signature au bas de la page. C’était en 2011. Mais, le plus dur restait à réaliser.
« Je suis arrivée ici le 1er juin 2011. Et nous avons débuté les travaux tout de suite. Ils ont duré dix mois car tout avait été laissé à l’abandon, sans parler des mauvaises surprises au fil du chantier. D’un site classé Relais & Châteaux dont le restaurant avait un macaron au guide Michelin, je suis partie de zéro, sans l’aide de personne.» Pour rester totalement « indépendante », Anna Gomeni n’a adhéré à aucun prestataire de service. Et elle a compté sur le bouche-à-oreille pour redonner vie à son château.

Cinq personnes à l’année pour l’hôtel
Par étapes, elle a ainsi multiplié les prestations et ne manque pas d’idées pour améliorer le confort de ses clients ; la dernière en date est un bain à remous. Avec une équipe de cinq personnes à l’année, plus actuellement des saisonniers, la propriétaire dispose, en plus des chambres étoilées, de quatre autres chambres installées dans une dépendance, sans parler d’une piscine à débordement avec une vue imprenable sur la vallée, d’un court de tennis... et d’un sentier qui descend à la rivière où les berges ont été nettoyées afin de s’y promener.
Quant aux fourneaux, tenus il y a une quinzaine d’années par le célèbre Francis Cardailhac, la propriétaire les a voulus « à taille humaine ». «Actuellement, nous avons vingt couverts. Lorsque nous passerons à quatre en cuisine, nous augmenterons d’une dizaine. Je souhaite que les lieux restent intimes, de même que nous nous adaptons à la saison. Quant au chef Jérôme Burel arrivé il y a quinze jours, il puise ses inspirations dans l’herbier et le potager qui ne demandent qu’à s’agrandir... »

Château de Longcol au lieu-dit Longcol, 12 270 La Fouillade.
Contact au 05 65 81 56 04 ou www.chateaudelongcol.com

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