Un premier cas de chikungunya diagnostiqué en Aveyron

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    Un premier cas de chikungunya diagnostiqué en Aveyron Illustration AFP
Publié le , mis à jour
Philippe Routhe

Santé. Un cas a été détecté à Flavin chez une trentenaire rentrant des Antilles. C'est une première en Aveyron, peut-être même dans la région.

Un cas de chikungunya a été tout récemment diagnostiqué chez une patiente aveyronnaise. Cette dernière était rentrée au mois de juin d’un séjour aux Antilles, du côté de Saint-Barthélémy. Quelques temps après, fiévreuse et se plaignant de douleurs multiples, la trentenaire est allée consulter au cabinet médical Flavin, Arnold et Ferrier.

Une multiplication de cas importés qui inquiète

Quelques jours plus tard, après analyse de sang, le verdict tombait : elle était infectée par le virus chikungunya, après une piqûre de moustique tigre. Il s’agit-là d’un cas dit importé. Ce n’est pas un cas autochtone, celui qui est aujourd’hui très redouté par les autorités sanitaires en métropole. Aucun à ce jour n’a été encore signalé. Toutefois, la multiplication des cas importés (221 depuis le mois de mai selon l’Institut de veille sanitaire) inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Elles redoutent en effet une épidémie compte tenu de l’importance de la propagation de ce virus dans les Antilles et la Guyane et des importants échanges avec la France métropolitaine.

Selon la plupart des spécialistes, il suffirait qu’un seul voyageur contagieux revienne des Antilles pour qu’une épidémie locale débute et qu’elle se propage si elle n’est pas contenue. À ce jour, la patiente infectée n’est plus virémique. "Et ne l’était vraisemblablement pas au moment où elle a quitté les Antilles", confie pour sa part le docteur Ferrier, qui a signalé ce cas auprès de l’Agence régionale de santé.

"Le premier cas décelé en Aveyron, voire dans la région"

"C’est le premier cas décelé en Aveyron, voire dans la région" confie-t-il. Quant à la patiente, dans la mesure où aucun médicament efficace n’existe à ce jour pour soigner ce virus, avec ses antalgiques destinés à soigner les douleurs, "elle va devoir faire preuve de beaucoup de patience", dit le médecin.

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