Le bousier ou comment une petite bête soulage l'économie aveyronnaise
Environnement. Lucas Baliteau, membre du comité scientifique, du parc des Grands Causses, vient de réaliser la première étude qui démontre les bienfaits du bousier sur l'économie du département.
Désormais, en Aveyron, on ne pourra plus dire que l’on a de la «m...» dans les yeux pour ne pas se rendre compte des bienfaits que les bousiers apportent à l’environnement en recyclant les excréments de veaux, vaches, moutons, etc. Lucas Baliteau, président honoraire de l’Office pour les insectes et leur environnement, et membre du comité scientifique du Parc naturel régional des Grands Causses, vient de réaliser la première étude sur le sujet pour le compte de l’université de Montpellier, accompagné par le groupe Pierre Fabre en Aveyron.
Une économie de 380 M$ aux Etats-Unis
"Les bousiers jouent un rôle clef, important dans la qualité de notre environnement, en mangeant et dispersant des montagnes de bouses de vaches et crottes de brebis", dit-il. Et d’ajouter qu’"il est impératif de comprendre et protéger ces processus de recyclage de la matière fécale". Chiffres à l’appui, cette première étude montre que l’économie faite sur le traitement des bouses de vaches et autres excréments de brebis, grâce au travail effectué au quotidien par les bousiers, s’élève, à l’année, à 252 645€
Amulette en Egypte
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