A Decazeville, la communauté de communes pense à déménager

La communauté de communes de Decazeville-Aubin vient de lancer un marché public de maîtrise d’œuvre "ayant pour objet l’aménagement des bureaux, ateliers et garages des services communautaires dans le site anciennement EDF-GDF, à Fontvergnes". Le maître d’œuvre qui sera choisi par la collectivité, avant même de parler d’un quelconque avant-projet, aura notamment comme objectif de définir le programme précis des opérations envisagées afin d’aménager le site et l’enveloppe financière prévisionnelle correspondante (notamment le coût des travaux).

On évoque 1 M€ d’investissement

Pour mémoire, la communauté de communes s’est rendue propriétaire, voilà déjà quelques mois, des anciens locaux EDF-GDF, à l’entrée de Fontvergnes, pour une somme avoisinant les 400 000€, avec la ferme intention, à terme, de déménager l’ensemble des services communautaires sur ce site. Au regard de l’appel d’offres lancé par la collectivité, les besoins en surface ont été estimés à 2480 m², partagés entre des locaux administratifs (sur 420 m²), des locaux réservés aux élus et aux permanences (sur 157 m²), des locaux communs (sur 105 m²), des espaces techniques (sur 790 m²), des espaces de stationnement et les abords (sur 1 000 m²).

L’estimation de l’enveloppe prévisionnelle pour mener à bien la réhabilitation de l’existant et les travaux d’extension (sur environ 800 m²) s’élève à 1 M€ (HT). Cependant, au sein de la communauté, on tempère la démarche. En réalité, à travers ce marché de maîtrise d’œuvre, il va surtout s’agir de mieux cerner ce que pourraient être les investissements à consentir pour envisager, dans des délais qui restent encore à préciser, un déménagement en bonne et due forme.

Double objectif

Rappelons toutefois que, dans ce dossier, l’enjeu est double. Outre offrir un nouveau cadre d’accueil et de travail à l’ensemble des services communautaire, il s’agirait également de libérer les espaces actuellement occupés par la collectivité, à savoir la Maison de l’industrie et les anciens bâtiments industriels qui abritent quelques salles de réunions et les services techniques, voisins de l’enseigne Norauto. Concernant ces anciens ateliers, le but serait de les faire purement et simplement disparaître du décor, afin d’offrir un meilleur aspect à l’entrée de ville et de libérer des espaces propres à être récupérés par de nouvelles activités commerciales et/ou artisanales. Quant à la Maison de l’Industrie, elle pourrait devenir une vitrine pour le Bassin, sur un modèle et par des contenus qui restent à définir. À suivre…