Plenecassagne: «Cette défaite ne remet rien en question»

  • «On doit continuer de jouer, d’être solidaire et la roue va tourner»
    «On doit continuer de jouer, d’être solidaire et la roue va tourner» José A. Torres
Publié le
Maxime Raynaud

3e journée. Après la lourde défaite 5-2 samedi à Grenoble, la seconde en trois matches, l’entraîneur ruthénois pointe la défaillance individuelle. Sans s’alarmer, il préfère retenir les 70 bonnes premières minutes de son équipe.

Après la lourde défaite 5-2 samedi à Grenoble, la seconde en trois matches, l’entraîneur ruthénois pointe la défaillance individuelle. Sans s’alarmer, il préfère retenir les 70 bonnes premières minutes de son équipe.

Avec du recul, que s’est-il passé à Grenoble ?

Il s’est passé qu’il y a eu un fait de match et une erreur individuelle lourde de conséquences. On avait le match en mains à l’instant où Pierre (Laborde-Turon) est expulsé. Au pire, on pensait au moins ramener le nul. Et puis, il y a eu cette erreur (66e minute: ballon relâché par le gardien avant de faucher Akrour, expulsion, penalty transformé par Diri et égalisation à 2-2, NDLR)...

Comment, malgré tout, expliquer l’effondrement qui a suivi ?

Tu es contre Grenoble, l’une des meilleures équipes dans l’animation offensive, tu te retrouves à 10 contre 11 pour quasiment une demi-heure... Les Grenoblois avaient pris un coup derrière la tête après notre premier but. Nous, on en a pris un gros après ce penalty.

Est-ce que cela n’interroge pas également sur la force mentale de votre équipe ? 

Samedi, j’ai vu des garçons avec une grosse force mentale pendant la majeure partie du match. Et, autant j’étais inquiet après Lyon Duchère (défaite 4-0, 1re journée) car on n’était pas dans le bon sens; autant samedi, jusqu’à ce fait du match, on était dans le vrai.

Vous avez déjà encaissé 10 buts en trois rencontres. Quand on sait que la défense était votre principal argument la saison dernière, cela pose question ? 

Mais on sait pourquoi on a pris ces 10 buts. Pour six d’entre eux (2 à Lyon, 4 à Grenoble, NDLR), on était en infériorité numérique. Et la saison dernière, on n’a quasiment jamais vécu cette situation (trois expulsions en 28 journées de championnat, NDLR). Surtout pendant près d’une mi-temps à chaque fois.

Comment y remédier ?

On est toujours dépendant des erreurs individuelles. Je ne vais pas mettre tout le monde dans le même panier. Pour Hugo (Bobek) à Lyon, ou Pierre (Laborde-Turon) à Grenoble, les dix à côté n’ont pas craqué que je sache. Dans notre cas, ce sont davantage des individualités qui échouent qu’un collectif. Car on est plus en avance collectivement que la saison dernière. Mais, si à chaque match, un élément passe à travers...

Tout de même, en trois sorties, on a déjà aperçu à plusieurs reprises les deux visages du Raf...

Mais dans le contenu, même si ça peut paraître énorme après en avoir pris cinq, on a vu le même visage du Raf pendant 70 minutes que celui de la semaine dernière face à Saint-Priest (victoire convaincante 2-1, NDLR).

La volonté de jouer en déplacement doit-elle être revue ?

Ce n’est pas parce que tu joues que tu défends moins bien, ça n’a rien à voir. Ceux qui ne jouent pas, c’est une question de capacité, pas de choix. Pour moi, cette défaite ne remet rien en question au niveau de notre jeu.

Que faut-il faire pour rebondir et être prêt pour le match à Nice II ?

Après Lyon, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Là, on doit continuer de jouer, d’être solidaire et la roue va tourner. Jeunes comme anciens doivent comprendre que le niveau est élevé.

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