Ligue des champions: Monaco-Leverkusen, de l'ambition au spleen

  • Les joueurs de Monaco écoutent leur entraîneur Leonardo Jardim (au centre), pendant la préparation du match de C1 contre Leverkusen, au stade Louis II, le 15 septembre 2014.
    Les joueurs de Monaco écoutent leur entraîneur Leonardo Jardim (au centre), pendant la préparation du match de C1 contre Leverkusen, au stade Louis II, le 15 septembre 2014. AFP
  • Le défenseur expérimenté de Monaco Ricardo Carvalho, à l'entraînement de son équipe, le 15 septembre 2014 à Monaco, à la veille d'affronter Leverkusen en Ligue des champions Le défenseur expérimenté de Monaco Ricardo Carvalho, à l'entraînement de son équipe, le 15 septembre 2014 à Monaco, à la veille d'affronter Leverkusen en Ligue des champions
    Le défenseur expérimenté de Monaco Ricardo Carvalho, à l'entraînement de son équipe, le 15 septembre 2014 à Monaco, à la veille d'affronter Leverkusen en Ligue des champions AFP
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Centre Presse Aveyron

De l'ambition au spleen: Monaco a perdu au mercato James, Falcao et une bonne partie de ses illusions (19e place de L1), alors que la Ligue des champions commence mardi face au Bayer Leverkusen, leader de Bundesliga.

Les ambitions de victoire en Ligue des champions, affichées en début de saison dernière, lorsque Monaco débarquait avec ses gros sabots (et ses millions d'euros) sur la planète transferts du football européen, semblent déjà révolues. Sans Radamel Falcao ni James Rodriguez, partis respectivement à Manchester United et au Real Madrid, le club de la Principauté ne vise rien d'autre que de "donner du plaisir à ses supporteurs", comme le dit le vice-président Vadim Vasyliev.

Car "le projet monégasque a changé", lance depuis début septembre chaque interlocuteur provenant du club. L'effectif monégasque est jeune. Il est entraîné par un non moins jeune (40 ans) technicien, Leonardo Jardim, auquel on a demandé de valoriser les actifs joueurs.

Aussi, ce dernier, actuellement en difficulté en L1 (3 défaites en 5 matches) prévient les plus optimistes. "Avec le pari d'un projet où 60% de l'équipe a moins de 22 ans, il est clair que plus d'erreurs vont être commises (sur le terrain, ndlr), lance-t-il. Il faut trouver un équilibre entre le présent et la préparation du futur prometteur que les joueurs et l'équipe ont devant eux."

- Les anciens en conseillers -

Pour cela, il va compter sur l'expérience de Carvalho (80 matches de C1 au compteur), Toulalan (42) ou Berbatov (51 matches de C1 et ancien buteur de Leverkusen). "Ils doivent conseiller les jeunes", annonce-t-il. Toulalan en convient mais prévient: "Nous (les anciens, ndlr) devons essayer d'être entendus (par les jeunes, ndlr)". Ce n'est pas forcément gagné.

Pourtant, s'ils souhaitent enfin rebondir dans leur saison, les Monégasques seraient plutôt bien inspirés de ne pas prendre leurs adversaires, surpassés en 1/8e de finale de la compétition par le Paris SG (4-0, 2-1) la saison dernière, à la légère.

Malgré les forfaits du défenseur Papadopoulos, du capitaine Rolfes et du jeune Brandt, l'entraîneur Roger Schmidt peut compter sur le retour de Lars Bender. "Après ma blessure (à la cuisse gauche qui l'a privé du Mondial, ndlr), la période a été très difficile, reconnaît l'international allemand. Mais je suis satisfait de mon retour. J'ai bien travaillé et regarde devant. Contre Monaco, il faudra bien commencer".

Leverkusen, où le dernier nul à domicile (3-3 contre Brême) est vécu comme une simple péripétie, est en forme. "Il y a de la confiance après notre début de saison, assure Schmidt. C'est bien. Mais Monaco est une bonne équipe. Et je suis convaincu qu'elle fera un grand match. On ne peut donc pas dire que nous sommes favoris de cette confrontation".

"Le Bayer est très fort, très physique, très rapide dans son jeu de transition vers l'avant, reconnaît Jardim. Il faudra aussi avoir une attention particulière et soutenue sur les coups de pieds arrêtés. Mais, à domicile, on a la capacité de lutter contre chacune des trois équipes de notre poule".

Contrairement aux équipes du championnat de France, les équipes visiteuses en Ligue des champions ont plutôt une propension à être portées vers l'offensive. Jardim compte sur ce point. Une fois encore, il demandera à son équipe de défendre et de presser haut. Il portera également une attention particulière à responsabiliser ses jeunes attaquants. Car même si les largesses défensives sont pointées du doigt actuellement, le Portugais, lui, regrette surtout l'inefficacité offensive.

Pour son premier rendez-vous depuis 2005 avec la compétition européenne majeure (et une élimination en 1/8e de finale contre le PSV Eindhoven), l'AS Monaco va donc enfin passer au révélateur, contre un adversaire de bon standing européen.

Source : AFP

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