Joris Chougrani: « La saison du Raf commence maintenant »

Auteur du seul but du succès acquis à Hyères (1-0) samedi, l’attaquant ruthénois, Joris Chougrani, explique les raisons de ce retour aux affaires marqué par deux victoires de rang. Entretien.

Avec cette victoire à Hyères (1-0), les voyants sont au vert au Raf ?

Il faut juste continuer sur cet état d’esprit. On a retrouvé ce qui faisait notre force à la fin de saison dernière. On a repris nos bases, le combat et la solidité.

Comment expliquez-vous ce retour au premier plan après un début de saison délicat (1 victoire, 3 défaites sur les 4 premières journées) ?

Je ne sais pas vraiment. Peut-être fallait-il que la déception d’avoir manqué la montée d’un rien soit digérée? Et puis, lors de la préparation, on a encaissé beaucoup de buts à Toulouse (9 lors du trophée du Sud-Ouest, NDLR). Ça ne nous a pas mis en confiance. Et juste derrière, lors de la première journée, on perd à Lyon Duchère (4-0). Bon, on bat Saint-Priest (2-1) mais il y a ces deux claques (à Grenoble 5-2 et Nice 3-1)... Ensuite, il y a aussi des faits de jeu, les cartons rouges notamment, qui ne nous ont pas aidés.

Diriez-vous que le Raf est guéri ?

On n’était pas malade. On savait où on en était. Là, on a surtout retrouvé le goût de l’effort les uns pour les autres, titulaires ou non. Notre saison commence maintenant. Désormais, il faut enchaîner. 

Justement n’est-ce pas dommage que la Coupe de France, le week-end prochain au Monastère, vienne interrompre votre série en championnat ?

Non, je ne pense pas. Ça ne coupe pas l’élan. Au contraire, ça va nous permettre de travailler encore et notamment notre jeu avec ballon. Face à Nice II ou Grenoble, on a davantage subi. Là, on doit arriver à garder la balle.

Racontez-nous votre but à Hyères ?

C’est un but un peu au pressing, comme j’en ai l’habitude, en chien (rires). Je vais presser le défenseur, il manque son contrôle et j’arrive devant le gardien sur mon pied droit (sourire). Il la touche un peu mais elle va au fond. Peu importe, c’est un but !

Le deuxième de rang, après celui face à Lyon II. Diriez-vous que vous êtes le symbole d’une réussite retrouvée ?

Symbole, je ne sais pas. Mais vu les efforts qu’on a tous fournis, que ce soit moi ou un autre, l’essentiel est dans la victoire. Bien sûr, personnellement, c’est toujours plaisant. Mais c’est un travail collectif avant tout. Moi, je suis seulement à la finition.