"Annabelle", le film d'horreur qui fait trembler les salles obscures

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    "Annabelle", le film d'horreur qui fait trembler les salles obscures
Publié le , mis à jour
centrepresseaveyron.fr avec AFP

Cinéma. Sorti dans l'Hexagone mercredi dernier, le film d'horreur Annabelle déchaîne les foules et particulièrement les ados, si l'on en croit les exploitants. Plusieurs salles ont d'ores et déjà retiré le long-métrage de leurs écrans, quand d'autres ont renforcé leur sécurité. Un film qui arrive dans les salles aveyronnaises mercredi, notamment à Rodez.

"Annabelle", sous ce joli nom, c'est "le" film qui donne des sueurs froides aux cinémas français, en ce début de mois d'octobre. Plusieurs salles ont, après une semaine de diffusion, décidé de retirer de leurs écrans le film d'horreur "Annabelle" en raison des scènes de chahut pendant la projection du film. En Aveyron, aucun des douze cinémas ne comptait Annabelle parmi sa programmation. Le film arrive sur les écrans ruthénois dès mercredi.

A Marseille, le cinéma indépendant Les trois palmes a retiré de l'affiche le film, interdit aux moins de 12 ans. "Il avait un succès fou, c'était complet à toutes les séances", a raconté Didier Tarizzo, le patron de l'établissement. "C'était une clientèle un peu excitée d'adolescents, et on s'est dit qu'on allait mettre le film dans la grande salle avec du personnel de sécurité", a-t-il ajouté. Les choses ont commencé à déraper pendant le week-end. Plus d'un millier de personnes se sont présentées samedi pour la première séance, "et uniquement des ados de 12 à 17 ans", a déclaré le directeur, qui évoque des "perturbations" dans le hall et dans la salle et de "petites échauffourées, du type jets de popcorn". Didier Tarizzo a alors pris la décision de ne plus diffuser le film. Il en va de même du côté de Strasbourg.

Par ailleurs, plusieurs salles ont décidé de renforcer la sécurité, en augmentant par exemple le nombre d'agents de sécurité ou en maintenant les agents dans les salles lors de la projection. "C'est relativement sensible mais pour l'instant, on ne l'a pas déprogrammé", a indiqué le service communication du cinéma Pathé Belle-Epine, à Thiais (Val-de-Marne). "Nous n'avons pas eu de débordements", excepté quelques cris et "des petits malins qui s'amusent à jeter du pop-corn".

En novembre 2012, un autre film avait fait parler de lui pour des incidents similaires. Il s'agit de Paranormal Activity 4. Le même mois, un autre film faisait les frais de ces comportements : Sinister, nouveau long métrage d’horreur, déprogrammé de 40 salles en France.

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