Jean-Ronald d'Haïty : Rebondissements et menaces de mort au procès

Rebondissement, jeudi midi, à Rodez, au cours du procès des 18 accusés de l’assassinat de Jean-Ronald d’Haïty, un Antillais de 21 ans poignardé à Millau, le 8 mai 2010. Au moment même où le président de la cour d’assises, Régis Cayrol, suspend l’audience jusqu’au lendemain matin, une quinzaine de policiers du commissariat ruthénois s’avancent dans la salle d’audience. "On vous demande de ne pas bouger !" lance un officier.

Sous les regards médusés des personnes présentes, les hommes en uniforme se dirigent rapidement vers deux des accusés qui, comme tous les autres, comparaissent libres : les frères Morad et Taoufik Laanizi, désignés comme "meneurs" de l’expédition punitive meurtrière. Les deux hommes sont alors maîtrisés, menottés et placés en garde à vue.

Suspectés de dégradations et de menaces de mort, ils auraient, mercredi soir à Millau, proféré des menaces de mort avant de porter des coups au véhicule de Joshua Bernad, autre accusé dans l'affaire. L’un des frères aurait été vu en possession d'"une matraque ou d’une clé à molette".

L'avocat de la défense y voit un "bon coup de pression qui est mis avant l’examen des faits" survenus le soir du 8 mai 2010.

Plus d'informations dans les colonnes de Centre Presse, en date du vendredi 17 octobre.