Économie. J.-Ph. Keroslian, le maire d’Onet, milite pour le projet d’une patinoire. L’équipement structurant aura vocation à redynamiser la ville et à attirer les amateurs de glisse en Aveyron.
En annonçant son souhait de construire une patinoire à Onet-le-Château, le maire Jean-Philippe Keroslian ne s'attendait pas a alimenter les critiques. Pour autant, le maire persiste, et compte bien saisir cette opportunité pour dynamiser sa ville et "être attractif au niveau départemental".
"Vous vous demandez pourquoi un projet de patinoire? Parce qu’il n’y en a pas dans le département. Ce sera une première. C’est une idée à laquelle je crois pour redynamiser le quartier des Quatre-Saisons aux faibles revenus et qui a l’image d’une cité-dortoir", assure Jean-Philippe Keroslian, qui en a étonné plus d’un avec ce projet.
Une opportunité économique pour la ville
Avec cette patinoire premier magistrat d’Onet-le-Château souhaite "ancrer la population et éviter la déperdition vers les patinoires de Montpellier ou celle de Castres". C’est justement cette ville tarnaise qui a servi de modèle pour la majorité où certains élus se sont rendus. "Lors de cette visite, nous avons réalisé qu’elle était excentrée, ancienne de 20 ans et qu’elle a des hauteurs de plafond importantes car elle a été conçue pour servir de salle des fêtes avec 1000 places", souligne Jean-Philippe Keroslian. Mais malgré ces points négatifs, "la brasserie de la patinoire réalise 100 000 couverts par an". De quoi finir de convaincre le maire castonétois qui se réserve cependant la possibilité de changer d’avis si l’étude démontrait l’inadéquation de ce projet structurant avec les ambitions et les possibilité de sa ville.
"Plan B"
"Pour l’instant, je n’ai pas de montages financiers, ni la subvention de l’État, mais mon ambition c’est que les autres payent plus qu’ils n’ont payé jusqu’à présent", martèle celui qui regrette, toujours et encore, "la petite place occupée par Onet au sein du Grand Rodez". C’est aujourd’hui que l’Agglo, la mairie et la préfecture doivent signer ce contrat qui, s’il n’est pas concrétisé, pourrait prendre une autre configuration.
Le maire d’Onet a en effet un plan «B» qu’il souhaite garder secret pour l’instant. Pour donner une autre dimension à sa commune, Jean-Philippe Keroslian veut également exploiter la plaine de la Gaffardie (du côté des Balquières). Cet emplacement qui s’étend sur 13 hectares et dont la mairie est propriétaire pourrait servir de lieu de promenade pour les amoureux de la nature. Il a, en outre, l’avantage de cacher un trésor romain.
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