Jean Gachassin: «J’essaie de donner l’esprit rugby au tennis»

  • Jean Gachassin n’a pas oublié ses matches de rugby contre Rodez: «Viril et tout sauf correct»
    Jean Gachassin n’a pas oublié ses matches de rugby contre Rodez: «Viril et tout sauf correct» MR
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Mathieu Roualdés

Internationaux du Grand Rodez. Président de la Fédération française de tennis-depuis six ans -et en visite à Rodez hier pour fêter les 20 ans du tournoi Future- ou bien ancienne gloire du rugby français (32 sélections entre 1961 et 1969), comment définir Jean Gachassin ? Il s’est prêté au jeu de questions... tennis-rugby. Entretien.

En visite à mercredi à Rodez pour fêter les 20 ans du tournoi Future, Jean Gachassin, ancienne gloire rugby français (32 sélections entre 1961 et 1969) s’est prêté au jeu de questions... tennis-rugby. Entretien.

Ce n’est pas tous les jours qu’un président de Fédération est présent à Rodez... Que nous vaut votre visite ?

Il y avait un match de rugby (rires)... Non, je crois qu’il fallait être présent pour fêter les 20 ans du tournoi. Je suis un homme de terrain et je suis très heureux de discuter avec tous les présidents de clubs, les bénévoles, etc. C’est important de se déplacer quand on est président de Fédération.

Rodez, vous connaissiez pour y avoir joué quelquefois au rugby...

Ah ça, je m’en souviens. Car si on dit que le rugby est un sport viril mais correct, Rodez c’était viril et tout sauf correct! C’était de vrais matches d’hommes et on ne jouait pas avec des casques à l’époque (rires). Ça me fait d’ailleurs plaisir de recroiser des têtes qui me sont familières aujourd’hui (le Stade Rodez Aveyron était invité au repas hier midi, NDLR).

Ce passé glorieux dans le rugby vous aide-t-il à la tête de la Fédération de tennis ?

De toutes les manières, à chaque fois que je me déplace, on me parle davantage de rugby que de tennis! Mais, j’adore échanger des anecdotes donc cela ne me dérange pas.

De l’extérieur, tennis et rugby sont deux mondes plutôt opposés...

Depuis que je suis président de la Fédé, j’essaie de donner «l’esprit rugby» au tennis. Et notamment un esprit club, ce qui n’existait pas franchement dans le tennis. Je dis toujours aux joueurs et aux acteurs de ce sport d’échanger entre eux, de partager un repas, etc. Je veux qu’il y ait de la solidarité et jusqu’alors, tout le monde adhère à cela. C’est positif car quand on se connaît bien, on peut se dire les choses et notamment celles qui ne vont pas. On n’avance pas en étant chacun dans son coin. Maintenant, nous sommes une Fédération humble !

Être président de la Fédération de tennis, c’est davantage tranquille qu’être à la tête de celle du rugby ? Vous avez fait le bon choix, n’est-ce pas ?

(Rires) Oui et non car on a de grands projets en cours. Notamment celui du nouveau stade Roland-Garros et sa rénovation. Car, comparé aux autres Grand Chelem, nous sommes en retard sur de nombreux points. Il faut qu’on se modernise !

Quand est-ce qu’on vous reverra à Rodez ?

Peut-être bientôt car Rodez se débrouille bien cette saison en Fédérale 1 et peut-être croisera-t-il la route de Bagnères-de-Bigorre (sa ville d’origine et son club de cœur, NDLR)... 

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