Culture. Le musée du scaphandre d’Espalion présente une trentaine de pièces de ses collections au festival mondial de l’image sous-marine qui se tient à Marseille du 30 octobre au 2 novembre.
Espalion part donc à l’abordage de la 41e édition du festival mondial de l’image sous-Marine (FMISM) qui se déroule au palais des congrès du parc Chanot à Marseille du 30 octobre au 2 novembre. Une trentaine de pièces et œuvres du musée du scaphandre, sur le thème «Mer et utopie», seront ainsi présentées, en partenariat avec le Département et la Ville d’Espalion. "Cette manifestation, unique en son genre à l’échelle mondiale, réunit à travers des concours, ouverts aux professionnels comme aux amateurs, les meilleures productions et les plus grands spécialistes du milieu marin et sous-marin", explique Muriel Peissik, chargée du projet.
Inspirant Jules Verne et Robida
Le musée d’Espalion exposera des appareils de plongée comme le scaphandre Klingert (1797) et le plongeur autonome Rouquayrol-Denayrouze (1864). "L’invention de Rouquayrol-Denayrouze, dont l’utilisation sur le long cours s’est révélée utopique, a en revanche catalysé l’imaginaire sous-marin d’auteurs tels que Jules Verne ou Robida" commente Muriel Peissik, allant parfaitement dans le courant du thème sur la mer et l’utopie. Et d’ajouter: "Pour l’artiste Max Bucaille décédé en 1992, la gravure du scaphandre à groin Rouquayrol-Denayrouze, descendu le long de son échelle, devient celle du scaphandrier des rêves réalisé en 1950. Celui-ci ouvre la voie aux interprétations métaphoriques du scaphandre, notamment dans des spectacles d’art vivant contemporains".
D’une quête pratique pour découvrir les fonds marins, les inventeurs Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze d’un scaphandre autonome précurseur de la plongée du XXe siècle, inspirent aujourd’hui nombreux créateurs et participent à cet imaginaire, à l’image de l’ouvrage tout aussi symbolique «Moby Dick» de Herman Melville. Une aubaine donc pour le musée d’Espalion qui se retrouve ainsi au festival mondial de l’image sous-marine attirant près de 10 000 visiteurs en quatre jours. Un bel hommage aussi aux deux créateurs locaux du scaphandre grâce au musée fondé en 1980. L’occasion rêvée enfin de faire la promotion de la commune. Reste à celle-ci de s’y engager, pour que ce ne soit pas un coup d’épée vingt mille lieues sous les mers.
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