Buffadoo fait souffler un vent de nouveauté sur d’Aubrac

  • Un objet décliné en plusieurs formes et couleurs qui permet "d'allumer le feu sans se brûler les moustaches".
    Un objet décliné en plusieurs formes et couleurs qui permet "d'allumer le feu sans se brûler les moustaches". Repro CP
  • Jérôme Roux et André Bras, font souffler un vent de nouveauté sur l'Aubrac.
    Jérôme Roux et André Bras, font souffler un vent de nouveauté sur l'Aubrac. O.C.
  • Un objet décliné en plusieurs formes et couleurs qui permet "d'allumer le feu sans se brûler les moustaches".
    Un objet décliné en plusieurs formes et couleurs qui permet "d'allumer le feu sans se brûler les moustaches". Repro CP
Publié le , mis à jour
Olivier Courtil

Insolite. Il fallait être fou, un brin artiste, pour imaginer redonner vie, et de quelle manière, au buffadou. Jérôme Roux, galeriste d’art, l’a fait, en s’alliant au savoir-faire d’un certain André Bras.

On entend d’ici les mauvaises langues. Le buffadou, mais c’est ringard, dépassé. Et pourtant. Sorti de la tête de Jérôme Roux, cet objet qui permet "d'allumer le feu sans se brûler les moustaches" retrouve un nouveau souffle, s’inscrivant dans l’air du temps, mêlant pratique et design, avec une belle histoire au bout. "J’en vendais au Mazuc (son ancienne galerie d’art à Laguiole et par ailleurs site du premier restaurant Bras, NDLR). Cet objet avait une histoire, je trouvais intéressant de le revisiter. Il est ergonomique et se prête bien au design", raconte Jérôme Roux, qui dirige la galerie d’art «Le Taureau» à Laguiole.

L’artiste et le forgeron

Une idée qui a germé pendant plusieurs années dans sa tête jusqu’à la rencontre qui a tout déclenché. Voici un an seulement, il parle de son projet à André Bras et le courant - l’étincelle- passe de suite. Fils de forgeron et ancien directeur de la Forge de Laguiole, André Bras adhère au devenir du buffadou qui devient donc, dans sa version relookée au XXIe siècle, le «Buffadoo», création d’une SARL à la clef. "Cet objet m’a de suite inspiré", résume André Bras. Et pour cause, il a apporté son savoir-faire et ses compétences techniques (deux brevets à l’appui, lire ci-dessous) à cet objet, emblème de l’Aubrac et cadeau idéal pour Noël.

«Fabriqué en Aveyron»

L’affaire a été rondement menée, autour de l’entreprise Pourquié (Rivière-sur-Tarn) pour développer le produit, de Max Capdebarthes, maroquinier depuis 1987 à Sauveterre-de-Rouergue pour les poignets et lacets et du studio de La Nauze à Onet-le-Château pour concevoir une charte graphique mettant en avant l’esthétique de l’objet. De fait le Buffadoo bénéficie de l’estampille «Fabriqué en Aveyron». "Tout le monde a été inspiré. Du coup, c’est allé vite. Ce projet leur a parlé." Preuve en est du résultat. De différentes couleurs, différentes formes, le Buffadou de Buffadoo est plaisant à voir, agréable à toucher et fonctionnel, très contemporain dans son aspect tout en préservant un pan d’histoire du plateau de l’Aubrac à portée de main et de bouche ! "Nous avons présenté l’objet au marché des pays de l’Aveyron à Paris et nous envisageons de développer l’e-commerce", concluent enthousiastes, Jérôme Roux et André Bras. Autre corde à son arc, le Buffadoo est source de convivialité, en famille ou entre amis, autour d’une cheminée. Reste plus qu’à trouver la flamme de la réussite.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?