Le Grand Rodez refuse de laisser partir Baraqueville et Camboulazet

  • De nombreux Baraquevillois et Camboulazetois étaient présents hier soir pour soutenir leurs élus partisans d’une sortie de l’Agglo.
    De nombreux Baraquevillois et Camboulazetois étaient présents hier soir pour soutenir leurs élus partisans d’une sortie de l’Agglo. RB
Publié le , mis à jour
R.B.

Territoire. Mardi soir, à l’issue d’un long débat, les élus du Grand Rodez (28 sur 51) ont refusé de laisser partir les communes de Baraqueville et Camboulazet. 

L'abstention des maires de Baraqueville et Camboulazet et celles de plusieurs élus de l'opposition (soit 23 abstentions au total, NDLR) n'y ont rien changé. A 28 voix contre 23, les élus du Grand Rodez ont finalement répondu «non», aux communes de Baraqueville et Camboulazet qui souhaitaient sortir du Grand-Rodez. 

Manhac doit aussi se prononcer

Un vote qui sanctionne une fois de plus de la vision défendue par les deux maires ségalis, Jacques Barbezange et Jean Bonneviale, mais qui est loin, cependant, de satisfaire les défenseurs d’une "Agglo plus forte à 11 entités" tant ces communes pourtant si proches géographiquement ont paru, hier soir, si éloignées.

Le président, Christian Teyssèdre, tout d’abord (longuement), puis son vice-président Jean-Philippe Sadoul, ensuite, mais aussi l’ancienne maire de Baraqueville, Marie-Josée Marty, ou encore Jean-Louis Chauzy ont bien tenté d’expliquer qu’à leurs yeux "cette séparation allait à l’encontre de l’intérêt général". Sans succès, les partisans du «oui», Jacques Barbezange en tête, étant plus que jamais résolus à "poursuivre le combat".

"On se battra jusqu’au bout"

"Le temps des financements faciles est révolu. Il faut être assez nombreux pour se faire entendre et bien se positionner dans le futur", a voulu argumenter Christian Teyssèdre, citant en exemple les grandes communautés d’agglo voisines telles que Figeac ou Albi. Rien n'y a fait. Le maire de Baraqueville opposant son projet de "Grand-Ségala" à celui défendu par le Grand Rodez.

"Sortir de l’Agglo pour nous ce n’est pas s’isoler, mais au contraire retrouver les communes du Pays baraquevillois avec lesquelles nous ambitionnons de construire un grand Ségala et revenir à l’échelle d’un territoire auquel on croit". Un dialogue de sourds qui promet de nouvelles joutes. "On se battra jusqu’au bout pour faire entendre notre choix", a prévenu Jacques Barbezange. Sachant, par ailleurs, que la commune de Manhac qui a intégré l’Agglo en même temps que ses deux voisines, ne s’est toujours pas prononcée sur son souhait de quitter ou non le Grand Rodez. Affaire à suivre...

 

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