Roc : après la claque, la réaction ?

Après la difficulté... la difficulté. Une semaine après avoir reçu Montpellier II, réserve aussi talentueuse que tueuse (défaite 31-21), voici le Roc contraint de se rendre ce soir chez l’intraitable leader, le Cavigal de Nice. Bref, un nouveau gros morceau sur la route des coéquipiers de Robert. Et pour ne rien arranger, les Aveyronnais vont devoir composer avec les plaies, logiques, issues de leur dernière déroute montpelliéraine. "Bien sûr, après un tel match (Montpellier), il y a du doute, note l’entraîneur Milenko Kojic. On doit comprendre qu’à 100%, on peut être très intéressant et coriace pour n’importe qui. Mais quand on joue de manière trop individuelle, on est mort."

Le résultat s’est déjà vu. Dans les deux cas d’ailleurs. À Montélimar (27-27), le Roc avait sorti son meilleur bloc et réussi l’une de ses plus belles performances de ce début de saison. Et puis une semaine après, patatras face à Montpellier... "C’est justement ça le problème, reprend Kojic. On fait constamment le yoyo. On a fait quelque chose de très bon à Montélimar puis on a abandonné face à Montpellier II."

Kojic: «On a fait une boulette et on doit la réparer»

Voilà pour le constat, le diagnostic. Quant au traitement, le technicien bosnien a son idée. Mais le baume sur les blessures n’attendra pas. "Nice est une étape de la guérison. Ce match va déterminer la manière dont on va jouer jusqu’à la trêve (dans quatre matches, au soir du 8 décembre, NDLR). Mais pour cela, on doit voir une réaction dès ce week-end, tonne Kojic. On a fait une boulette et on doit la réparer. Même si c’est un gros morceau, on peut lui poser des problèmes. Cela passera avant tout par cette combativité perdue face aux Montpelliérains." 

Bref, ce soir, chez un Cavigal dont le tarif à domicile est toujours de 30 buts inscrits, c’est un Roc en mode commando qui doit se présenter. Surtout que, comme le note le coach aveyronnais, les brèches existent. "Nice est très expérimenté mais, comme cette équipe le fait souvent, elle s’appuie sur 6-7 joueurs au-dessus. Mais dans les rotations, elle n’est pas à l’aise. Alors on doit être prêt au combat, répète-t-il. Si on les laisse bouger, en revanche..." Jean-Pascal Navarro, habituel 3e gardien convoqué pour faire souffler Marc Becdro, et ses partenaires sont prévenus. Ce soir, ils jouent gros.

Le groupe: Degeorges, Navarro-Simon, Bonicel, Philoreau, Ristic, Aroca, Pogacnik, Robert, Marusic, Cham, Soulaimana ou Brevel.