Dégradations au musée Soulages : "Des solutions, il n’y en a pas 36 000 !"
Vandalisme. Après les dégradations constatées sur la façade du musée Soulages, l'Agglo a décidé de porter plainte et étudie désormais différentes solutions susceptibles de mettre un terme à de tels actes qui "nuisent à la réputation du musée."
Ce week-end, comme ce fut déjà le cas le week-end précédant, la façade du musée Soulages a été vandalisée. "Avec Benoît Decron (le conservateur), nous sommes scandalisés et écœurés par un tel comportement", lâche Jean-Michel Cosson, vice-président du Grand Rodez, en charge de la Culture."Ça commence à bien faire ! Il ne faudrait pas que cela devienne systématique dans la nuit de samedi à dimanche", poursuit l’élu qui, cette fois encore, souligne qu’une plainte a été déposée auprès du commissariat de la ville.
Geste "gratuit"
Selon les premiers éléments recueillis, il y a huit jours, des cailloux ont été lancés contre le musée et quelqu’un a tenté de pénétrer dans l’établissement; ce week-end, il n’y aurait eu «que» des faits de vandalisme. Mais l’acte perpétré semble différent: "Là, il s’agirait plutôt d’un geste consistant à taper avec une pierre contre les vitres". D’où les impressionnants impacts que l’on peut observer.
"Cela nous pose plusieurs questions" concède Jean-Michel Cosson. "Ces dégradations se produiraient en fin de nuit", déclare-t-il. "Je ne veux jeter la pierre à quiconque, mais ce serait le fait de noctambules, de gens qui sortent". Et comme l’éclairage à proximité de Soulages est faible et que le musée, "éloigné des axes où il y a du passage", ne dispose ni d’alarme extérieure, ni de caméra de vidéosurveillance, l’élu communautaire estime qu’une "réflexion" s’impose.
"Des solutions, il n’y en a pas 36 000"
Une réflexion qui pourrait être celle de la vidéoprotection. Un dossier sensible, qui avait été repoussé sine die lors de la dernière mandature, mais qui reste à ce jour, la solution a priori la plus efficace en de pareils cas. Jean-Michel Cosson estime, pour sa part, qu’il faut "aborder ce sujet en toute sérénité. Des solutions, il n’y en a pas 36 000 !" Avant cela, il ne serait pas surprenant de voir les forces de l’ordre multiplier les patrouilles nocturnes dans le jardin public. Et il faut "très vite" remplacer les baies vitrées endommagées. Relevant un "impact financier, même s’il y a les assurances", le vice-président chargé de la Culture veut surtout éviter que ces actes de vandalisme nuisent à "l'image" du musée Soulages.
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