Santé : le centre de prévention médico-social ferme en janvier

  • Situé rue Séguy à Rodez, le centre médico-social fermera définitivement ses portes le 31 décembre 2014.
    Situé rue Séguy à Rodez, le centre médico-social fermera définitivement ses portes le 31 décembre 2014. José A. Torres
Publié le
Salima Ouirni

Le Centre de prévention médico-social départemental (CPMS) communément appelé dispensaire, de fermer définitivement ses portes. Ses activités seront transférées à l'hôpital de Rodez. 

Après le mammobile fermé en 2012, c'est autour du Centre de prévention médico-social départemental (CPMS) communément appelé dispensaire, de fermer définitivement ses portes. L'établissement, situé rue Séguy, bien connu des grands voyageurs notamment, cessera de fonctionner le 31 décembre, au soir. Mais qui dit fermeture ne signifie pas pour autant l'abandon des activités. Elles seront toutes reprises par le centre hospitalier de Rodez.

"Vu le contexte actuel, les collectivités cherchent toutes à faire des économies", explique Hervé Cayzac, représentant CGT. Pour le syndicat, c'est ce motif qui est à l'origine de ce transfert, car l'activité n'est pas mise en cause. Pour preuve, l'an dernier, le CPMS a encore effectué 11 000 actes différents (en soins et prévention). Le conseil général qui souhaite se recentrer sur ses compétences obligatoires, gardera évidemment tout ce qui concerne la Protection maternelle infantile (PMI). Le personnel du dispensaire viendra d'ailleurs renforcer les centres médico-sociaux où sont logées les activités de la PMI, notamment. Ces professionnels changeront de statut également, passant de la fonction publique hospitalière à la territoriale.

Transfert vers l'hôpital de Rodez

Ces secrétaires, médecins et infirmières "rejoindront des collègues qui ont besoin de monde. C'est une bonne chose pour le fonctionnement de ces centres", commente Hervé Cayzac, plutôt satisfait que "tout le monde ait trouvé un lieu de chute sans problème particulier". L'hôpital de Rodez reprendra donc dès le 1er janvier 2015 les vaccinations "courantes", internationales, la lutte contre la tuberculose, le dépistage anonyme et gratuit du Sida (les autres infections sexuellement transmissibles), ainsi que les hépatites B et C.

C'est une équipe médicale spéciale qui héritera de ces activités. L'équipe travaillera sous la direction du Dr Bruno Guérin, médecin en infectiologie. Ce transfert programmé des activités sanitaires et de prévention à l'hôpital de Rodez a récemment obtenu l'accord de l'Agence régionale de la santé (ARS). "Un accord de principe avait été donné en 2012 par l'ARS, mais l'hôpital de Rodez n'était pas en mesure d'effectuer les vaccins spéciaux, notamment pour les grands voyageurs. Ils devaient aller à Toulouse. Du coup, le conseil général a décidé de garder encore deux ans le dispensaire pour le confort des Aveyronnais. Maintenant que l'hôpital est au point pour reprendre ces activités, il n'y a pas lieu de garder le dispensaire", explique Renée-Claude Coussergues, vice-présidente du Département, qui pour sa part réfute toute notion d'économie, puisque "la totalité du personnel reste à la charge du conseil général". 

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