Villefranche souhaite créer une «école de la deuxième chance»

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    [LEG]Une nouvelle formation, une nouvelle chance pour la ville ? PJC
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Éducation. Installer des structures de formation est un des chevaux de bataille de l’actuelle mandature du maire Serge Roques. Après l’ouverture d’un cycle de formation pour aides-soignants, la municipalité envisage l’implantation d’une «école de la deuxième chance» au cœur de la bastide.

Villefranche-de-Rouergue, une cité à vocation formatrice ? Il semble que cela soit le souhait engagé par la Ville pour les années à venir. Du moins, il s’agit de la volonté expliquée par son premier édile, Serge Roques. «Nous sommes une commune qui comprend un Territoire cible de la politique de la ville initiée par le gouvernement, avec un quartier prioritaire» (1), explique le maire. «Pouvoir disposer d’une structure qui puisse donner une autre chance de formation à des personnes sorties du cursus scolaire ne peut être qu’une bonne chose», souligne-t-il.

Une raison pour laquelle, la municipalité souhaite remettre sur les rails une idée de création d’une «École de la deuxième chance». Une volonté qui fera l’objet d’une délibération, lors du conseil municipal qui se déroulera mercredi 17 décembre. «Nous poursuivons dans notre volonté de voir des sites de formations prendre toute leur place dans la bastide. L’ouverture récente de l’antenne formation pour aides-soignants en est un exemple» dit-il.

«Logique»

«Avec ce projet d’école de la deuxième chance, c’est un nouveau défi qui s’ouvre pour la Ville. Le but est de pouvoir aider des personnes qui seraient restées sur le bord de la route», souligne-t-il. Un projet éducatif qui s’inscrirait dans le futur contrat de ville mené avec l’État et la communauté de communes. Pour l’heure, on ne sait pas si cette école ferait l’objet d’une construction ou si elle serait accueillie au sein d’un établissement scolaire existant.

«Il y aurait une certaine logique de posséder une telle école dans la bastide», ajoute le premier magistrat. Si le conseil municipal adopte une délibération favorable, il faudra attendre l’accord de principe de la Région et de l’État qui détiennent le pouvoir de décision. Se posera ensuite la question du financement.

 (1) Dans le cadre de sa refonte de la politique de la ville, Onet-le-Château intègre le dispositif politique de la ville, pour le quartier des Quatre-Saisons, appelé à être classé en quartier prioritaire. Et Villefranche-de-Rouergue, qui disposait d’une zone urbaine sensible (ZUS) sur le quartier du Tricot, se maintient dans le dispositif mais pour un autre quartier cible, celui de la Bastide, qui devrait être appelé à être classé en quartier prioritaire.

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