Suite à la consultation citoyenne organisée "sous la pression" par le maire, Bernard Calmels, dimanche, lors de laquelle 53,2% des Manhacois avaient opté pour rejoindre la Communauté de communes du pays baraquevillois (CCPB), le conseil municipal a penché, ce mercredi soir, du même côté de la balance. Dimanche, seules 20 voix avaient fait la différence. Là, une a suffi, sur les quinze exprimées, pour faire basculer le vote en faveur de la sortie du Grand Rodez (huit contre sept).
Enclavée géographiquement entre Baraqueville et Camboulazet (déjà exprimés en faveur de la CCPB), Manhac avait le sort du projet de Grand Ségala entre ses mains. Une responsabilité qui n’a pas manqué de diviser les élus comme les quelque 800 habitants. Dans la minuscule salle du conseil, la tension se lisait sur les visages des élus, dépassés par la pression subie depuis des mois et l’inhabituelle médiatisation de leurs décisions. Bernard Calmels, ému et excédé, a tenu à garder son équipe "unie" et "soudée" quel que soit le résultat. Au moment du dépouillement pourtant, difficile pour l’édile de rester impassible face à ses élus, en larmes. Seul un membre de l’opposition s’est ouvertement félicité de cette décision qui continuera de diviser le village.
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