Le casino de Cransac recrute

  • L'avancement du chantier va bon train. Et vingt postes sont d'ores et déjà à pourvoir avant de nouveaux recrutements dans un avenir proche.
    L'avancement du chantier va bon train. Et vingt postes sont d'ores et déjà à pourvoir avant de nouveaux recrutements dans un avenir proche. Philippe Boscus
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Économie. Les vingt premiers salariés du futur casino cransacois sont en cours de recrutement. Sauf impondérables de dernière minute, Antoine Arévian a confirmé que l’équipement devrait bien ouvrir ses portes dès la fin du mois de mars.

Un chantier, même s’il avance bien, reste encore un chantier! C’est en substance ce qu’a indiqué Antoine Arévian, président de la société Arev Finance, qui exploitera le casino cransacois, vendredi dernier, lors d’une énième visite du futur établissement de jeu. Pour autant, et signe évident que le timing est respecté, il a assuré que "sauf impondérables de taille et de dernière minute, qui ne nous permettent pas d’avancer une date certaine, nous sommes toujours sur la base d’une ouverture à la fin mars".

Tous les candidats seront auditionnés

La campagne de recrutement a débuté jeudi dernier. Elle se poursuivra jusqu’à la mi-février, à raison de deux à trois jours par semaine. "Un mois sera nécessaire pour recevoir, comme je m’y étais engagé, l’ensemble des postulants, soit 250 candidats pour pourvoir les vingt postes prévus pour la phase de démarrage, assure Antoine Arévian. Tous les postulants, et j’insiste là-dessus, seront reçus lors d’entretiens individuels, entretiens qui seront assurés par le personnel cadre des autres structures du groupe et moi-même. Chacun d’entre eux aura sa chance. Nous n’avons jamais ciblé de profil type, mais le potentiel “polyvalence des candidats” constituera un atout indéniable. Les diplômes - même s’ils ne représentent pas un handicap - ne sont pas un sésame en soi pour intégrer notre groupe, dont le casino cransacois sera le huitième fleuron. L’expérience professionnelle, si elle a été acquise de surcroît dans le monde du jeu ou de la restauration, sera indéniablement un avantage pour le candidat".

Au cours de ce premier entretien, les personnels en charge du recrutement "l’impression visuelle, la présentation des candidats" ne compteront pas pour peu, tout comme le fait qu’ils ne soient pas trop fâchés avec le calcul mental. "Sans exagérer le trait, mais avec franchise, poursuit Antoine Arévian, nous leur décrivons la réalité du monde du jeu, ses contraintes, notamment en terme de temps de travail - tous les jours - et d’horaires, de 11 heures à 3 heures du matin".

D'autres recrutements à prévoir

Une sélection sera établie au terme de ce premier contact. Les candidats retenus seront alors convoqués pour un second plus approfondi. Ce personnel, qui sera réparti entre activité jeu et restauration, devra ensuite être formé pour l’ouverture, et pour recevoir les 100.000 clients annuels d’ores et déjà prévus. "Pour la partie jeu, nous débuterons avec un parc de 50 machines à sous, et nous acheminerons rapidement vers un parc de 75 machines. Cette phase nécessitera une hausse d’effectif, donc de nouveaux recrutements. S’y ajoutera une table de black jack et, je peux l’annoncer aujourd’hui, une roulette électronique. Quant à l’activité restaurant, elle proposera une capacité intérieure de 100 couverts, à laquelle s’ajoutera la terrasse extérieure de 50 places".

Enfin, pour conclure et pour tordre le cou à une rumeur qui lui a été rapportée par le maire de Cransac Michel Raffi: "La ville n’a pas déboursé un seul euro d’argent public dans cette opération casino. Cet investissement de 3, 5 millions d'euros est entièrement supporté par notre groupe".

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