Admission post-bac : inscrivez-vous !

Depuis mardi, ce sont quelque 2400 futurs étudiants aveyronnais (près de 700 000 en France) qui sont appelés à émettre leurs vœux sur le site internet Admission post-bac (APB). Un passage nécessaire pour ceux qui veulent poursuivre des études supérieures en licences, en BTS, en DUT ou encore pour s’inscrire aux concours de Sciences Po et autres écoles de commerce.

Près de 11 500 formations sont recensées, et les lycéens ont jusqu’au 20 mars à 18 heures pour indiquer leurs choix sur le site internet ad hoc. Au-delà de cette date, il sera seulement possible de modifier l’ordre de leurs demandes. Les lycéens ont ensuite jusqu’au 2 avril pour envoyer les dossiers et confirmation des candidatures. L’an passé, Juliette, une Ruthénoise aujourd’hui en première année d’école d’infirmières à Aurillac, a elle aussi dû faire ce choix. «Pour moi, ce n’était pas très difficile, je savais ce que je voulais faire, explique l’étudiante qui s’est directement inscrite auprès de l’école d’Aurillac, sans passer par APB. Mais pour certains, cela a été beaucoup plus difficile. D’autres ont carrément fait des choix par défaut…» 

Diversifier ses choix

Tout au long de l’année de terminale et même dès l’entrée au lycée, les futurs étudiants sont pourtant conseillés, aiguillés par leurs professeurs et sont invités à des salons d’admissions post-bac pour se renseigner sur leur futur parcours d’étudiants. Un travail en amont nécessaire car les lycéens émettent en moyenne une douzaine de vœux. Le site Admission post-bac en accepte jusqu’à 36…

Il est conseillé de mettre en priorité ses préférences, mais également de diversifier ses choix. Pour certaines écoles il est toutefois nécessaire de coupler ses vœux sur APB avec une inscription au concours d’entrée, notamment pour les Instituts d’études politiques (IEP). Le choix de faire des études supérieures peut être payant. Neuf étudiants sur dix en moyenne, diplômés en 2011 d’un master, d’une licence professionnelle ou d’un Diplôme universitaire de technologie (DUT), occupaient un emploi trente mois après la fin de leurs études, selon une enquête du ministère de l’Enseignement supérieur.