Jean Rigal succombe à un infarctus

Jean Rigal a été transporté vendredi soir dans un état grave au centre hospitalier de Rodez alors qu'il venait d'être pris d'un malaise. Et qu'il se rendait en compagnie d'autres amis, à un dîner informel organisé par le Parti radical de gauche, dont il était toujours membre. Une soirée conviviale, à l'invitation de Daniel Rozoy, président départemental du PRG, réunissant comme deux à trois fois par ans, élus et anciens élus du mouvement. Jean Rigal a finalement succombé aujourd'hui à cet infarctus, il avait 83 ans. 

Un humaniste combattant

Ancien député de la deuxième circonscription (élu en 1980, il fera quatre mandats), ancien maire de Villefranche-de-Rouergue (1983-1997), conseiller général de Villefranche (1979-1992) ce médecin de formation était une figure politique de tout premier plan en Aveyron. Pétri d’humour, doué d’un sens de la formule qui n’avait d’égal qu’un sens aigu de l’intérêt général, Jean Rigal masquait derrière sa bonhomie et sa décontraction, le bourreau de travail qu’il était, toujours au plus près des attentes des citoyens. La politique n’était pas un jeu pour lui, mais un combat pour les idées, les valeurs et l’humanisme qui signait son engagement chez les Radicaux de gauche, engagement qui était toujours le sien aujourd’hui. Il laisse l’image d’un élu de cœur et de raison, et surtout d’un homme libre qui érigeait la franchise en vertu cardinale.

Précisions et réactions, demain dans Centre Presse