Télétravail en Aveyron : le déclic?

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    Télétravail en Aveyron : le déclic?
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Centre Presse Aveyron

Aménagement du territoire. L’Aveyron est toujours en queue de peloton concernant le télétravail, une nouvelle façon de travailler qui permettrait d’attirer de nouveaux actifs en Aveyron. Le Smica de l’Aveyron qui «y croit fortement», lance son schéma départemental en collaboration avec l’association Sismic et les départements limitrophes.

L’Aveyron est toujours en queue de peloton concernant le télétravail, une nouvelle façon de travailler qui permettrait d’attirer de nouveaux actifs en Aveyron. Le Smica de l’Aveyron qui «y croit fortement», lance son schéma départemental en collaboration avec l’association Sismic et les départements limitrophes. «On investit sur l’avenir, on sait que ça va évoluer, on y croit fortement», déclare Jacques Barbezange, en charge du syndicat mixte pour l’informatisation des collectivités aveyronnaises (Smica). 

Télé-centres : rien de neuf

Dans les faits, il est pourtant presque le seul… Depuis l’expérimentation menée avec le Cantal et le Lot aboutissant à sept télé-centres dont un en Aveyron, à la pépinière d’entreprises Chrysalis à Decazeville, porté désormais par la communauté de communes Aubin-Decazeville, rien ne se fait. Mais 2015 devrait enfin être l’année du déclic pour équiper et développer le territoire. Un projet attend de voir le jour avec le parc naturel des Grands Causses rassemblant une centaine de communes, un autre à Vabres-l’Abbaye, ainsi qu’en Carladez.

«Les coûts sont marginaux car les locaux vides à disposition sont nombreux»

À l’heure de la mutualisation, le télétravail, avec sa mise en réseau, répond à cette problématique. Tout en répondant à la désertification rurale, en attirant des actifs rongés par la frénésie des grandes villes et en fixant des conjoints. Sans parler du gain de temps, d’économie d’argent et de transport, des retombées bénéfiques sur la productivité.

Les patrons et les élus sont «frileux»

Reste à changer les habitudes et les mentalités. «Le manager est frileux car il résonne encore en temps d’heures de travail alors qu’il faut fixer des objectifs». Et les élus aussi sont encore frileux, sans doute par méconnaissance. De l’aveu d’un proche collaborateur, «aucun élu ni structure importante ne s’engage concrètement dans la démarche». En attendant, par deux fois, des aides européennes ont été refusées. Faute de projet structuré, surtout de collectivités concernées.

Carlatel en pointe dans le Nord-Aveyron

Le projet Carlatel, à la pointe du Nord-Aveyron, est un peu la dernière carte à jouer, le projet de la dernière chance qui pourrait bien changer la donne. C’est en tout cas le souhait de Jacques Barbezange qui envisage même de faire entrer Alain Cézac, porteur du projet, au bureau du Smica. C’est souvent par une rencontre, une volonté que se décante une situation. Le Smica, sensibilisant les collectivités, et l’association Sismic à destination des entreprises, l’espèrent ardemment. Imaginant déjà un logo unique à chaque entrée des villes et villages pour annoncer l’existence d’un télé-centre, un annuaire du télétravail, etc.

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