Rodez vend ses bijoux de famille

  • La Ville de Rodez envisage de se séparer d'une partie de ses biens immobiliers. Objectif  : compenser la baisse des dotations de l'Etat.
    La Ville de Rodez envisage de se séparer d'une partie de ses biens immobiliers. Objectif : compenser la baisse des dotations de l'Etat. Archives CP
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Patrimoine. La municipalité a mis en vente ses logements de fonctions ainsi que des dizaines de places de stationnement. Une réflexion est aussi engagée sur le devenir d’une partie de son patrimoine immobilier. Objectif  : compenser la baisse des dotations de l'Etat.

À l’image du gouvernement, mais à une tout autre échelle, la municipalité de Rodez envisage de se séparer de quelques-uns de ses biens immobiliers. En revanche ici, point de châteaux, d’hôtels particuliers, ou de riches domaines boisés. Non ; le patrimoine immobilier mis en vente par la mairie de Rodez se cantonne juste à quelques petits immeubles du centre-ville, d’anciens appartements de services inoccupés et des places de stationnement. 

 «Je suis opposé à ce genre de privilèges»

De quoi toutefois faire des économies et apporter quelques subsides supplémentaires dans les caisses de la mairie ruthénoise. Plutôt une bonne chose en ces temps de baisse de dotations de l’État. Après avoir déjà vendu trois des quatre appartements de fonction qu’elle réservait, depuis des lustres, à ses différents directeurs de service, la Ville vient de mettre le 4e logement en vente. «Je suis opposé à ce genre de privilèges», avance Christian Teyssèdre. «Ces appartements n’étaient plus occupés depuis quelque temps. L’entretien, les charges et les abonnements aux réseaux(eau, électricité, gaz...), génèrent des frais inutiles», explique le maire.

Une trentaine de biens immobiliers bientôt mis en vente ?

«Par les temps qui courent, il faut faire des économies, gérer au plus près. Et puis la ville n’a pas vocation à gérer du patrimoine. Par conséquent, il vaut mieux s’en séparer», ajoute-t-il en précisant qu’une réflexion sera bientôt menée en concertation avec les élus ruthénois pour décider du devenir du parc immobilier de la Ville. «Attention, on ne parle pas ici des écoles et des autres édifices publics qui sont utilisés», coupe le maire. «Non, cette réflexion va juste concerner les bâtisses, une trentaine environ, que la municipalité a acquises au fil du temps. Elles sont vides, ne servent pas et coûtent par conséquent, beaucoup d’argent.»

Un nouveau parking en 2018 ?

Cela fait quelques mois, aussi, que la municipalité s’est lancée dans le dégraissage de son parc de stationnement. «Mon prédécesseur à la mairie avait déjà commencé à se séparer des places des premier et 2e niveau du parking des Cordeliers, sous le tribunal, explique le maire. Alors on a décidé de mettre en vente les dernières 45 places du 3e niveau. Dix ont déjà été cédées.» Même chose pour les 148 places du parking de Saint-Cyrice. «Il doit en rester une dizaine à vendre», précise-t-il. Enfin, Christian Teyssèdre envisage également de solliciter l’avis du conseil municipal pour mettre en vente 200 des 397 places de stationnement du parking Foch. «L’argent ainsi récupéré permettra de financer la réalisation, en 2018, d’un nouveau parking de 300 places dans le futur quartier de Combarel.»

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