Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage

  • Une manifestation sur la place principale de Gaillac pour un convoi alimentaire destiné à ravitailler les zadistes a été bloqué par les forces de l'ordre.
    Une manifestation sur la place principale de Gaillac pour un convoi alimentaire destiné à ravitailler les zadistes a été bloqué par les forces de l'ordre. José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • A Sivens depuis lundi, les pro-barrage s'organisent.
    A Sivens depuis lundi, les pro-barrage s'organisent. José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Selon plusieurs sources, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé.
    Selon plusieurs sources, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé. José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
  • Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage
    Sivens : la tension reste vive entre pro et anti-barrage José A.Torrès
Publié le , mis à jour
AFP

Environnement. Avant la réunion cruciale de vendredi, la tension reste vive entre pro et anti-barrage. Présents depuis lundi à l'entrée de la ZAD, les agriculteurs bloquent les entrées du site.  

Des agriculteurs qui bloquent les entrées du site de Sivens dans leTarn ont pénétré mercredi sur la zone et ont détruit des constructions des zadistes anti-barrage, a-t-on appris auprès de protagonistes des deux camps. "Nous assistons à des scènes de guerilla", a déclaré par téléphone le président du syndicat agricole FDSEA, Philippe Jougla, présent avec quelque 200 pro-barrage à l'entrée de la ZAD.

Vive tension à Sivens

"Des agriculteurs sont rentrés sur l'un des quatre points de rassemblement des zadistes, dit 'le califat'. On a démonté un chapiteau et des cabanes", a-t-il ajouté. Des proches de zadistes venaient d'alerter l'AFP par téléphone. L'un d'eux, se faisant appeler comme les autres "Camille", a même affirmé que les agriculteurs avaient "mis le feu à une bergerie des zadistes qui abritait des chèvres, des moutons et des chiots, sans faire de victime car le feu a été rapidement circonscrit". Selon Camille, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé. La situation semblait se compliquer en fin d'après-midi selon la FDSEA car assure M. Jougla, "les pro-zadistes regroupés à Gaillac sont en train d'essayer de rentrer par tous les moyens".

Une quarantaine de Zadistes sur le site

Une manifestation sur la place principale de Gaillac pour un convoi alimentaire destiné à ravitailler les zadistes mercredi en début d'après-midi avait été bloqué par les forces de l'ordre. Certains auraient réussi à échapper à l'encerclement. "Cela chauffe à présent sur la route qui mène à Barat et celle qui mène à la maison forestière" a affirmé Philippe Jougla. "Ils ont caillassé une de nos voitures. Ils sont rentrés dans des fermes. On les a coursés", a-t-il ajouté.

"Eviter la moindre confrontation entre pro- et anti-barrage"

Le préfet du Tarn Thierry Gentilhomme avait averti dès mardi que son objectif était "d'éviter absolument un contact" entre pro et antibarrage. Une source préfectorale avait réitéré avec force mercredi être "hors de question que le convoi ait accès à la ZAD. Et tout sera mis en oeuvre pour éviter la moindre confrontation entre pro et anti-barrage". A plusieurs reprises, des manifestants tentant de forcer le passage ont été repoussés à l'aide de boucliers par des gendarmes en tenue d'intervention.

Réunion cruciale vendredi 

Les zadistes étaient jusqu'ici une quarantaine sur le site. Le syndicaliste agricole n'a pu préciser combien d'autres étaient venus leur prêter main-forte face aux 150 agriculteurs rassemblés par la FDSEA. Les autorités s'étaient engagées à empêcher tout contact entre les protagonistes en dépêchant sur place quelque 300 gendarmes.Une réunion cruciale vendredi au Conseil général du Tarn à Albi doit se prononcer sur les alternatives au barrage controversé, écarté par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Le 26 octobre un jeune écologiste, Rémi Fraisse, était mort atteint par une grenade offensive de la gendarmerie lors d'affrontements. Le projet avait alors été suspendu.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?