«Grignote et Compagnie» ou la nouvelle vie de Patrice Coque

  • Cuisinier de profession, Patrice Coque espère titiller les papilles des gourmets.
    Cuisinier de profession, Patrice Coque espère titiller les papilles des gourmets. PA.D.S
Publié le , mis à jour
PA.D.S

Portrait. Installé à Sanvensa dans son laboratoire flambant neuf, Patrice Coque se consacre désormais à «Grignote et Compagnie», et surtout à ses huit produits élaborés de façon artisanale et étiquetés bio.

À bientôt 45 ans, Patrice Coque a opté pour un virage à 180 degrés dans sa vie professionnelle. Un virage mûrement réfléchi et soigneusement préparé depuis plus d’un an. Le nouvel artisan en biscuiterie artisanale, installé à Sanvensa, est comme ça : organisé et rigoureux. Et son choix n’est donc surtout pas le fruit du hasard. Cuisinier de profession -il est passé notamment par l’école hôtelière de Souillac dans le Lot-, salarié ensuite dans la restauration collective, il n’avait finalement qu’une idée en tête. «Je souhaitais avant tout travailler à mon compte. Et surtout uniquement dans le bio car j’y suis très sensible.»

Il a franchi le pas en avril 2014. Il a lui-même rénové une partie d’un local familial afin d’y installer son laboratoire et s’est lancé dans la (lourde) création de son entreprise. «Rien n’a été facile! Je n’ai eu aucune aide financière puisque je n’étais pas demandeur d’emploi. En fait, on n’incite pas les gens à mener à bien leur projet. Surtout qu’au début, un artisan est loin de tout maîtriser.» Il en fallait plus le dégoûter. Et aujourd’hui, il voit le bout du tunnel. 

«Grignote et Compagnie»

Avec «Grignote et Compagnie» -«un nom facile à retenir» -, Patrice Coque espère titiller les papilles des gourmets. Au menu: des biscuits secs croquants et craquants, ainsi que des tuiles aux amandes ou encore amande-orange-cannelle... «Pour l’instant, je ne fabrique que huit produits. De A à Z, le packaging compris, tout est élaboré de façon artisanale, sans conservateur ni colorant. Comme je suis tout seul, les quantités ne sont pas très importantes et je veux surtout être rigoureux sur la qualité.»

Là, sa famille et ses amis lui sont d’une aide précieuse. Car, après plusieurs essais et une recette selon lui aboutie, les biscuits sont dégustés par son entourage. «Je prends les critiques car cela permet d’avancer.» En attendant la certification bio -elle sera opérationnelle lorsqu’il aura lancé sa production-, l’artisan biscuitier troque de temps en temps sa blouse de travail pour une tenue plus commerciale. «Pour débuter, je vais démarcher au sein du département, notamment les épiceries fines, voire les grandes surfaces. Au niveau de la gastronomie, on ne fait jamais l’unanimité et il faut donc se montrer persévérant. Il y aura une période d’adaptation mais c’est une part de risque que je n’ai pas eu peur de prendre.»

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