Une troisième microcrèche privée ouvre sur le Grand Rodez

  • La crèche ouvre en septembre, en lieu et place du RAM.
    La crèche ouvre en septembre, en lieu et place du RAM. SO
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Salima Ouirni

Enfance. Laurent Da Silva, le créateur des premières crèches privées dans le département, en ouvre une troisième, en septembre, à Sainte-Radegonde.

Et de trois ! Après l’ouverture d’une mini-crèche privée à Sébazac-Onet (les bébés du Causse), et celle de Druelle (les bébés du Bouldou), voilà venu le tour de Sainte-Radegonde d’en accueillir une autre : Les bébés du Moulin. C’est Laurent Da Silva qui est à l’origine de ces créations. L’entrepreneur, qui s’est lancé dans ce secteur où la demande est grande, en ouvre une par an, depuis 2013, année où il a conçu celle de Sébazac-Onet.

«Mon objectif est d’ouvrir quatre à cinq crèches sur l’agglomération», explique l’entrepreneur qui a préféré revendre ses parts dans son entreprise pour se consacrer uniquement à la gestion et à la création de ses structures. Celle de Sainte-Radegonde, tout comme les deux autres crèches se font bien sûr en partenariat avec, d’une part, la CAF, organisme sans lequel il ne peut y avoir d’agréments, ni de financements publics et avec la municipalité, d’autre part. Là, Laurent Da Silva n’a même pas eu à convaincre le conseil municipal de Sainte-Radegonde.

«Le maire trouvait dommage d’avoir un Relais d’assistance maternelle qui n’était utilisé que deux heures par semaine. Du coup, le conseil municipal a décidé de me le louer et de créer un RAM ailleurs», s’enthousiasme Laurent Da Silva qui n’aura même pas à construire, comme à Sébazac-Onet et à Druelle. La crèche qui ouvrira en septembre - se situera à côté de l’école communale, donc. La nouvelle structure d’accueil sera conçue dans le même esprit que les deux premières, puisqu’elle se veut d’une capacité de dix places, en simultané, à temps plein ou à temps partiel.

«Les microcrèches permettent d’apporter aux enfants les atouts de la collectivité, comme la socialisation et l’éveil, dans un environnement respectueux du rythme de chacun et d’apporter aux parents des solutions sur-mesure au plus près de leurs besoins», explique Laurent Da Silva. Pour l’entrepreneur, c’est également «une structure où l’enfant peut aisément faire la transition entre un mode de garde chez la nounou et un mode de garde plus collectif». Les dix enfants, accueillis dès l’âge de trois mois à 4 ans, seront encadrés par quatre professionnels qualifiés dont une directrice, embauchée expressément pour ce site.

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