Un Lax’n’Blues 13e du nom qui s’en retourne à ses racines

  • Nouveauté cette année : le groupe Rockbox cède sa place à Billy Hornet.
    Nouveauté cette année : le groupe Rockbox cède sa place à Billy Hornet. Sylvie Box
  • Entre blues du bayou et hip-hop, Scarecrow ne laissera personne indifférent.
    Entre blues du bayou et hip-hop, Scarecrow ne laissera personne indifférent. Repro CP
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Monsieur L'ouïe

Festival. Le petit village de Lax et ses irréductibles Gaulois bluesmen vont vibrer encore ce samedi 28 mars autour de leur festival fétiche. Sans tête d’affiche, mais avec une programmation tout terrain.

Sans trop de subventions, sans trop de bruit hors la musique et sans trop vouloir grandir, le Lax’n’Blues est maintenant l’un des plus vieux festivals de musiques amplifiées du département. Pour sa 13e édition ce samedi 28 mars, Didier Bastonero, le programmateur, promet à son millier de visiteurs annuels de «revenir aux éditions d’il y a 3-4 ans, plus rock’n’roll et sans têtes d’affiche (Michael Jones, Beverly Jo Scott, Nono de Trust…), avec des groupes scéniques, efficaces». «Avoir une tête d’affiche monopolisait trop d’énergie», commente-t-il.

 «On a le droit de déranger musicalement»

La programmation 2015 se veut donc en conséquence plus équilibrée, avec un blues décliné à diverses sauces, pour que chacun y retrouve son compte, mais également pour qu’il puisse découvrir de nouveaux sons, de nouveaux groupes. «On a le droit de déranger musicalement, ou plutôt d’interpeller. Aujourd’hui, l’originalité est dure à dénicher, difficile de trouver des trucs non formatés», argumente Didier. Mais ça se trouve, et du coup, ce 13e Lax’n’Blues verra des sons de toutes les couleurs.

Classique d’abord, la traditionnelle ouverture acoustique du festival, à 19 heures, avec Sébastopol, qui «fait et raconte le blues, mais fabrique aussi ses instruments», pour une mise en blues joyeuse et ludique. Viendra ensuite Igit, une révélation de l’émission TV «The Voice», qui sera là côté roots avec son trio blues après avoir poussé la complainte dans les rues de Rodez l’an dernier, en passant. «Il est nickel sur scène, une belle voix, grasse et bien blues… La grande classe.» 

AC/DC, c’est aveyronnais

La seule vraie nouveauté de ce Lax’n’Blues 2015 réside dans l’interplateau : «On a arrêté de prendre Rockbox !». À la place de cette fanfare hard-rock qui mit le feu des années durant au festival, c’est Billy Hornet qui s’y colle, façon Stray Cats, «un trio rockabilly qui prend de la place» et qui s’est spécialement préparé pour enflammer, lui aussi, les festivaliers de Lax. Puis viendra Scarecrow, «un groupe qui sort des sentiers battus», rare, mélangeant avec bonheur le blues le plus traditionnel au hip-hop le plus dépiautant. Un résultat hypnotisant, puissant, et ceux qui ont déjà vu le groupe au Krill d’Onet-le-Château ne diront pas le contraire.

Enfin, pour terminer cette 13e édition au son des cloches de l’enfer, c’est Electric Ducks qui ravira les amateurs d’AC/DC avec son «tribute» au groupe australien, période Brian Johnson. «AC/DC, c’est aveyronnais, ça fait partie de la culture ici, notamment de ceux qui viennent à Lax». Autant dire que ces «Canards électriques» auront l’impression de jouer à domicile…

Début des concerts à 19 heures, chapiteau chauffé, écran géant, buvette et restauration. Entrée: 12€. 

Entre blues du bayou et hip-hop, Scarecrow ne laissera personne indifférent.
Entre blues du bayou et hip-hop, Scarecrow ne laissera personne indifférent. Repro CP

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