18e journée. Les hommes de Milenko Kojic ont gagné (29-26) avec la manière, hier, face à un des cadors du groupe.
Les joueurs du Roc ont signé, hier, une victoire de prestige sur leur parquet de l’Amphithéâtre. Face à Nice, deuxième du groupe et toujours en lice pour la montée, les Ruthéno-Castonétois ont réalisé une de leurs plus belles prestations de la saison. Dans un match longtemps équilibré, ils ont fait la différence en seconde période.
Coaching gagnant, Cham pivot
Le coach Milenko Kojic n’est pas étranger au succès. Au retour des vestiaires, alors que son équipe était menée (13-14), il a changé de schéma défensif en mettant en place une défense individuelle sur Boubacar Sidibé. Suivi comme son ombre par Romain Bonicel, le demi-centre, meilleur marqueur azuréen depuis le début de la saison, a été totalement muselé. Cela s’est ressenti sur le rendement offensif des Niçois, en peine pour trouver leur massif pivot Eduard Fernandez Roura, et surtout mis en échec par un Marc Becdro des grands soirs.
Le match a totalement basculé au cœur de la seconde mi-temps, avec un 5-0 infligé par les Aveyronnais leur permettant de compter trois buts d’avance (23-20, 49e). Ils n’ont même pas été freinés par la blessure du pivot Pogacnik (40e, coup à une jambe), remplacé à ce poste par Yannick Cham, faute de spécialiste sur le banc. Même dans un petit périmètre, l’agilité et l’envergure de l’habituel arrière ont posé des problèmes aux Niçois. La bande à Aurélien Simon a ensuite fait preuve de solidarité et solidité dans le money-time pour assurer leur succès. Ils ont aussi pu compter sur la boulette du gardien adverse, auteur d’une mauvaise relance punie par un but de Marusic, alors que son équipe avait une balle d’égalisation (25-24, 57e). Un petit coup de pouce qui ne va pas gâcher le plaisir des joueurs du Roc, qui signent leur deuxième succès de rang face à une équipe du top 5, après leur victoire à Montpellier II la semaine dernière.
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