World Tour. Le grimpeur flavinois de la FDJ, qui vient de fêter ses 27 ans, prendra le départ du Tour d’Italie le 9 mai prochain. Du coup, sa participation à la prochaine Grande Boucle, qui fait étape chez lui à Rodez, pourrait être compromise même si rien n’est encore définitif.
En difficulté en ce début de saison, Alexandre Geniez, le coureur aveyronnais de la FDJ, a vécu jeudi -le jour de ses 27 ans- au GP de Denain (Nord) une belle journée. Longtemps seul échappé, le Flavinois a été repris de justesse à quatre kilomètres de la ligne, laissant la victoire au sprinteur et ancien coéquipier, Nacer Bouhanni (Cofidis).
Les sensations du grimpeur seraient donc de retour. Et à point nommé. En effet, la formation au Trèfle l’alignera le 9 mai au départ du Tour d’Italie. Un Giro au cours duquel le Flavinois s’était joliment illustré en 2014 terminant à la 13e place du général, avant de connaître une deuxième partie de saison extrêmement délicate. Notamment marquée par une non-sélection pour le 101e Tour de France, un an après avoir découvert la magie de cette même Grande Boucle.
Geniez :«Tout peut aller hyper vite»
Du coup, Giro-2015 veut-il forcément dire pas de Tour-2015, celui-là même qui passe à quelques mètres de chez lui à La Primaube et le lendemain de chez ses parents à Flavin ? La question reste entière. Le premier intéressé ne peut évidemment pas y répondre fermement. «Il est trop tôt, tout peut aller hyper vite», nous a-t-il confiés hier avant néanmoins de préciser : «Si je joue le général jusqu’à la fin en Italie, je ferai, de moi-même, une croix sur le Tour. Car quand on joue le général sur le Giro, on sort rincé et on ne peut pas être prêt un mois après. Mais si je joue (des victoires) d’étape, ce sera différent. On verra.»
Quoi qu’il en soit, d’un point de vue purement sportif, participer au Tour d’Italie reste une bonne nouvelle pour Alexandre Geniez. Il y retrouvera notamment les gros bras Porte ou Contador. Et, à la différence du Tour de France où Thibaut Pinot - 3e de la dernière édition - incarne évidemment l’ambition de la FDJ, il pourrait bénéficier d’un statut de leader. «J’aurais ma carte, indique-t-il avec pudeur. Si j’ai de bonnes jambes, je devrais pouvoir m’exprimer pleinement.» Et le Rouergat devrait aussi pouvoir compter sur une équipe costaude avec d’autres grimpeurs, Jeannesson, Mourey ou encore Elissonde. En attendant, la confirmation du retour de ses sensations est attendue ce week-end en Bretagne lors du Tour du Finistère et du Tro Bro Leon.
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