Musée Soulages: premières impressions sur la nouvelle expo

  • Une affluence comparable à celle de tous les week-ends. Le public ne s'est pas précipité pour le premier jour de l'exposition.
    Une affluence comparable à celle de tous les week-ends. Le public ne s'est pas précipité pour le premier jour de l'exposition. Rachid Benarab
  • Une des oeuvres de Claude Lévêque, visible au musée.
    Une des oeuvres de Claude Lévêque, visible au musée. Charles Leduc
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Centre Presse Aveyron

Art contemporain. Deux jours après le vernissage de l’œuvre de Claude Lévêque au musée Soulages, les avis sont partagés. Pas de quoi inquiéter le conservateur qui mise sur un meilleur accompagnement.

Après avoir attiré pas mal de monde, vendredi, lors de son inauguration dans l’espace temporaire du musée Soulages, l’exposition Le Bleu de l’œil de l’artiste plasticien Claude Lévêque a passé un premier week-end relativement normal. «Il y a plus ou moins autant de monde que lors des précédents week-ends où il n’y avait pas de d’expo temporaire. Ça démarre doucement», confie l’un des guides. «Mais on ne s’attendait pas à en accueillir davantage, tempère aussitôt le conservateur du musée Benoit Decron. Il faut laisser du temps au temps. On est parti de zéro et en moins d’un an on est à 250.000 visiteurs; c’est déjà fou.»

Personne indifférent

Pour ce qui est de l’exposition temporaire qui vient de débuter, on aime ou on n’aime pas, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne laisse personne indifférent. Lui, trouve par exemple «l’effet bizarre, un peu planant», elle, en revanche, que «ça fait mal aux yeux.» Ce jeune couple découvrait hier, pour la première fois, le musée Soulages. «On est venu pour Soulages sans savoir qu’il y avait aussi une expo temporaire. Et pour être franc, les néons (Le Bleu de l’œil) je pensais même que c’était une œuvre de Pierre Soulages», concède l’homme. Sa compagne, elle, trouve en revanche que «c’est un peu léger pour une expo temporaire. Une œuvre à contempler, même si elle est grande, ce n’est pas beaucoup. Je me mets à la place de gens qui viendraient pour la deuxième fois et qui auraient déjà vu l’expo permanente, il y aurait de quoi être déçu».

Un risque calculé

Comme beaucoup d’autres personnes, ce que le couple ne sait pas, c’est que deux autres œuvres de Claude Lévêque sont à découvrir dans une vitrine du centre-ville et dans la cour du musée Fenaille. «C’est tout un cheminement», précise le conservateur en assumant son choix. «Avec Pierre Soulages, nous avons toujours dit que ce musée alternerait art moderne et art contemporain. Il faut varier les plaisirs. À la question de savoir si ce n’est pas un peu risqué de programmer ce genre d’exposition, je réponds oui, sans hésiter. Mais c’est un risque calculé. Les gens sont demandeurs, ils sont curieux. Mais il ne suffit pas d’exposer une œuvre et de laisser les gens se débrouiller. L’art, c’est de la formation. Il faut beaucoup d’effort d’accompagnement, de médiation. Et l’accompagnement, justement, c’est l’un des secteurs que nous sommes en train d’améliorer au musée pour être à même d’expliquer aux visiteurs le cheminement, la vision et le travail des artistes exposés.»

L’expo Le Bleu de l’œil est visible jusqu’au 27 septembre.

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