Les Imaginaires du feu vont embraser les prochaines Rencontres d’Aubrac

Chaque été, depuis quelques lunes déjà, comme par une magie enchanteresse, le plateau de l’Aubrac se transforme en un immense théâtre, à ciel ouvert, de rencontres littéraires, musicales, poétiques, philosophiques ou bien encore cinématographiques. Après avoir été illuminées, l’année passée, par les Imaginaires du ciel étoilé, ces 20es Rencontres d’Aubrac vont littéralement s’enflammer autour des Imaginaires du feu.

Qu’il soit sacré, intérieur, destructeur ou purificateur. Source de bien-être, de danger, de désir ou de fête(s). Qu’il nous éclaire, nous réchauffe, nous dévore ou que l’on joue avec, le feu habite chacun d’entre nous. C’est dire que ces prochaines Rencontres devraient provoquer bien des étincelles. Avec une question qui risque de planer dans le ciel aubracien : pourrait-on vivre dans un monde sans feu ?

Champ de l’interculturalité

Cultiver les différences dans le champ de l’interculturalité. Mieux comprendre les enjeux de notre temps en puissant dans les racines et les expressions culturelles des peuples. Telle est l’idée centrale qui anime depuis le début et continue, plus que jamais, d’animer l’esprit de ces Rencontres, qui dérouleront une riche et éclectique programmation du lundi 17 août au vendredi 21 août.

D’Espalion et des berges du Lot, où s’ouvriront et se refermeront pages et partitions de cette 20e édition, aux vastes espaces du plateau d’Aubrac, de Saint-Chély à la fontaine Grégoire de Saint-Urcize, avec quelques haltes du côté de la Domerie ou du lac d’Aubrac. Pour la première fois, une soirée musicale et littéraire sera également proposée dans le remarquable cadre patrimonial de la Tour de Masse.

Psychanalyse du feu chez Bachelard

Outre des musiciens de stature internationale (à l’image des pianistes Lydie Salomon et Carlo Di Giusto),des écrivains de renom (parmi lesquels l’écrivain mexicain Alberto Ruy-Sanchez ou l’écrivain indien Kiran Vyas), ainsi que des historiens, philosophes et autres scientifiques viendront éclairer ces Rencontres.

On y parlera d’amour, de guerre, de croyances, de mythes, d’alchimie, de cinéma. De la psychanalyse du feu chez Bachelard, mais aussi de la puissance de feu du soleil et des éclairs, alors qu’un nouveau partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel permettra de visionner d’inédites images d’archives d’incendies urbains.

Les nourritures de l’esprit seront évidemment agrémentées des traditionnelles dégustations d’aligot et de bœuf fermier, sans lesquelles l’Aubrac ne serait plus tout à fait le même. Et un maître nippon viendra forger une lame de sabre japonais au pays du couteau laguiole. Il se murmure aussi qu’au détour d’un repérage, ces 20e Rencontres pourraient bien recevoir la visite surprise de l’acteur et réalisateur Mathieu Amalric.