Pays des cent vallées : les randonneurs ont les cartes en main

  • Lucie Morin, Jean-Marie Malgouyres et Claude Bou sont les chevilles ouvrières.
    Lucie Morin, Jean-Marie Malgouyres et Claude Bou sont les chevilles ouvrières. Lola Cros
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Pleine nature. Et de 5 éditions pour le topo-guide  des randonnées du Ségala. Un recueil de 30 itinéraires, chapeauté par Ségala Vivant, l’association qui veut faire de la rando un argument touristique.

Les randonneurs leur diront merci sans aucun doute. Avec quelque 30 itinéraires de rando, comme autant de communes associées au projet, et 300 kilomètres de chemins compilés dans un même petit livret, le «topo-guide du Ségala» fait peau neuve et ce, pour la 5e fois depuis 1998. Un véritable sésame pour découvrir aussi bien les chemins segalis que le patrimoine riche de la région. En effet, à chaque randonnée correspond aussi bien une rubrique culturelle «à ne pas manquer» que les informations techniques relatives au dénivelé, à la longueur et durée de la randonnée ainsi que des pictogrammes de difficulté.

Un tirage à 3000 exemplaires

Fruit du travail conjoint de l’association Ségala Vivant et des trois communautés de communes du Ségala, ce topo-guide couvre en fait un plus large territoire: le Pays des cent vallées, niché entre la rivière Aveyron au nord, le Viaur au sud. «Un topo-guide toujours très demandé et apprécié par les touristes comme par les autochtones, assure Claude Bou, président de l’association Ségala Vivant. Preuve de ce succès, nous le rééditons à 3000 exemplaires pour la cinquième fois. Ça commence à faire!»

 Une réédition synonyme de modifications et de réactualisation. Et s’ils n’entendent pas rendre obsolètes les précédentes éditions, les bénévoles insistent sur des zones «à risque» desquelles ils ont préféré se détourner par sécurité. D’où l’importance d’une réédition. Pour l’occasion, tous les sentiers ont été parcourus et contrôlés, le balisage et la signalétique repensés. Jean-Marie Malgouyres, ancien président du comité départemental de randonnée et initiateur du topo-guide sur les bassins d’activités aveyronnais dans les années 90, s’est félicité que «le Ségala soit aussi vendu que l’Aubrac», et a rappelé le gage de sécurité et de fiabilité que représentent ces topos. «Pas de rando sans topo», a-t-il résumé dans un sourire. 

«Une véritable carte à jouer»

Avec ce guide, l’association Ségala Vivant espère faire de la randonnée, première activité de pleine nature sollicitée par les touristes, un véritable enjeu de développement local. «Nous avons pour objectif de nous faire connaître, explique Lucie Morin, unique salariée de Ségala Vivant. Il y a une véritable carte à jouer en ce qui concerne la rando familiale, nocturne ou gastronomique.» Et si la révolution numérique fait planer quelques doutes sur une 6e réédition à venir, nul doute que les bénévoles et amoureux de rando sauront rebondir sur la toile pour faire perdurer leur passion au Pays des cent vallées.

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