Aubrac : la transhumance garde la cote

  • La transhumance en Aubrac, un événement toujours aussi suivi.
    La transhumance en Aubrac, un événement toujours aussi suivi. Rachid Benarab
  • Aubrac : la transhumance garde la cote
    Aubrac : la transhumance garde la cote Rachid Benarab
  • La transhumance en Aubrac, un événement toujours aussi suivi.
    La transhumance en Aubrac, un événement toujours aussi suivi. Rachid Benarab
  • Sur le podium, Francine Bioulac, André Valadier et Christian Bonal.
    Sur le podium, Francine Bioulac, André Valadier et Christian Bonal. Rachid Benarab
Publié le , mis à jour
R.B.

Patrimoine et tradition. Neuf troupeaux ont rejoint dimanche les verts pâturages du plateau d’Aubrac, où les vaches passeront les prochains mois.

Ceux qui pensaient que la mise en place d’une nouvelle tarification sonnerait le glas de la manifestation se sont visiblement mis le doigt dans l’œil. Du moins cette année. Car comme lors des précédents rendez- vous, il était quasiment impossible de se frayer un passage, dans le village d’Aubrac, tant la foule était dense pour assister à la 34e édition de la transhumance de l’Aubrac.

Des jeunes, des anciens, des femmes, des hommes... Arrivés des villages alentours, des départements voisins, voire d’un peu ou de beaucoup plus loin, ils étaient tous présents pour voir passer les stars de la journée, les vaches aubracs.

Si certains n’ont pas hésité à mettre les chaussures de randonnée pour accompagner les troupeaux dans cette transhumance vers les estives, la majorité des visiteurs a préféré, quant à elle, se masser autour du podium installé au cœur du village, point de passage obligé des bêtes et lieux de toutes les animations festives.

«Ça n’est pas que du folklore»

Néanmoins, que ce soit au bord de la route qui, avait parfois des allures de Tour de France pour le côté folklorique, ou au village, tous ont pu admirer les belles aubracs, aux cornes si particulières et aux yeux naturellement bordés de noir. Sans oublier les belles parures, composées de fleurs, de drapeaux et de cloches au son si reconnaissable. «On aime décorer nos vaches pour les rendre encore plus belles», souligne l’un des accompagnateurs officiel de l’association organisatrice Traditions en Aubrac.

«Mais la transhumance, ce n’est pas que du folklore, ajoute-t-il aussitôt. On n’organise pas cette fête seulement pour attirer des touristes, c’est aussi une valorisation de notre patrimoine.»

Et la transhumance fait partie intégrante de ce patrimoine. C’est d’ailleurs aussi pour cela que Raymond Bioulac l’a remise au goût du jour, il y a 34 ans. Disparue en septembre 2013, cette figure du Nord-Aveyron était toutefois bien représentée, hier, par sa fille Francine.

Vêtue de la blouse et du chapeau que son père portait lors des premières éditions de la transhumance, cette dernière a tenu à accompagner le troupeau de la famille Bonal dans sa montée vers les pâturages verdoyants de l’Aubrac. Des plaines herbeuses, loin de la foule, où les belles passeront l’été en toute liberté, avant de redescendre, pleine de vitalité vers leurs fermes respectives, en octobre.

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