Willy Sénégal : «Il y a de quoi faire à Rodez»

Successeur de Brahim Rostom à la tête du Srab, Willy Sénégal, entraîneur adjoint à Vichy (promu en Pro B) la saison passée, évoque son nouveau club, le recrutement, ses ambitions.

Vous étiez entraîneur adjoint de Vichy la saison passée. Qu’est-ce qui a motivé votre choix de devenir coach de Rodez ?

J’ai proposé mes services au club en début d’année car j’avais une opportunité professionnelle dans la région. Je suis ravi qu’il m’ait choisi.

Ce sera votre première expérience en tant que coach principal. Avez-vous de la pression ?

Un petit peu même si je baigne dans le milieu depuis très longtemps... J’étais en charge du centre de formation de Vichy et on avait une équipe en Nationale 3 donc je connais le niveau. À Rodez, il y a de quoi faire avec des joueurs intéressants et surtout la possibilité d’en faire venir d’autres. Je ne suis pas persuadé que tout le monde peut se le permettre à ce niveau...

Avez-vous déjà ciblé des joueurs ?

La Nationale 3 est un niveau «bâtard». Il faut donc très bien choisir les joueurs car ils peuvent être bons dans les divisions supérieures mais pas en N3. On vise un meneur gestionnaire et «patron» dans le jeu. On doit également recruter un voire deux intérieurs, de poste 4. Il faudra qu’ils soient athlétiques, énergiques.

Quel projet de jeu souhaitez-vous mettre en place ?

C’est une question qui revient souvent mais c’est très compliqué à y répondre... Il n’y aura pas de style particulier de jeu. Il faut que la mayonnaise prenne et que tous les joueurs apportent leur pierre à l’édifice.

Après, tout partira d’une très bonne défense. Car le jour où on aura du mal offensivement, il faudra se reposer sur cela... Maintenant, le basket ce n’est pas que de la défense ou de l’attaque. C’est un équilibre.