Attentat en Isère : le film des évènements

  • Les forces spéciales de la Brigade d'intervention et de recherche (BRI) arrivent au domicile du suspect de l'attentat en Isère.
    Les forces spéciales de la Brigade d'intervention et de recherche (BRI) arrivent au domicile du suspect de l'attentat en Isère. AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • François Hollande a annoncé vendredi après-midi que le plan Vigipirate était porté "en alerte maximum" pendant trois jours dans la région Rhône-Alpes.
    François Hollande a annoncé vendredi après-midi que le plan Vigipirate était porté "en alerte maximum" pendant trois jours dans la région Rhône-Alpes. AFP LOIC VENANCE
  • L'épouse du principal suspect a été interpellée à Saint-Priest (Rhône), près de Lyon.
    L'épouse du principal suspect a été interpellée à Saint-Priest (Rhône), près de Lyon. AFP PHILIPPE DESMAZES
  • Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve donne une conférence de presse près de l'entrée d'Air Products
    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve donne une conférence de presse près de l'entrée d'Air Products AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • Attentat
    Attentat AFP - VL/FH
  • Des gendarmes français en opération
    Des gendarmes français en opération AFP/Archives - Kenzo Tribouillard
  • Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve parle aux journalistes près de l'entrée de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier
    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve parle aux journalistes près de l'entrée de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • Vue de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, visée par un attentat le 26 juin 2015
    Vue de l'usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier, visée par un attentat le 26 juin 2015 AFP - JEAN-PHILIPPE KSIAZEK
  • Le président François Hollande donne une conférence de presse depuis Bruxelles, consacrée à l'attentat en Isère
    Le président François Hollande donne une conférence de presse depuis Bruxelles, consacrée à l'attentat en Isère AFP - ALAIN JOCARD
  • Cordon de sécurité autour de la zone où a été trouvée la tête décapitée
    Cordon de sécurité autour de la zone où a été trouvée la tête décapitée AFP - Philomene Bouillon
  • La police et les pompiers à l'entrée du site d'Air Products
    La police et les pompiers à l'entrée du site d'Air Products AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • La police sécurise l'entrée de l'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier
    La police sécurise l'entrée de l'usine Air Products à Saint-Quentin-Fallavier AFP - PHILIPPE DESMAZES
  • Attentat en Isère Attentat en Isère
    Attentat en Isère AFP
  • Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à Paris, le 25 juin
    Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, à Paris, le 25 juin AFP - Loic Venance
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

19:26 - L'auteur présumé de l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Yassin Salhi, avait été repéré par les services de renseignement entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste lyonnaise, après avoir été déjà suivi auparavant, a indiqué vendredi le procureur de la République de Paris, François Molins.

Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 35 ans, avait fait l'objet entre 2006 et 2008 d'une fiche "S", destinée aux individus présentant une menace potentielle pour la sûreté de l'État, de la part des services de renseignement, a précisé le procureur de Paris.

19:24 - Au siège de Colicom/ATC, à Chassieu, où travaillait la victime décapitée, les médias affluent. Les accès du bâtiment sont toujours controlés par la police. Les hommes de la police scientifique et technique ainsi que de la police judiciaire continuent leur perquisition. Les rares membres du personnel qui sortent refusent de parler.

Connu du personnel

19:22 - Aucun élément de permet d'affirmer que le suspect était accompagné d'un complice dans l'usine, dit le procureur de Paris. Yassin Salhi s'est présenté peu avant 09h30 devant l'usine de gaz industriels dans un véhicule utilitaire. Il a pu pénétrer sur le site car "il avait l'habitude de rentrer dans l'usine pour effectuer des livraisons" et était ainsi connu du personnel, qui lui a ouvert la porte, a précisé le procureur de la République, François Molins, lors d'un point de presse.

Quelques minutes plus tard, il a projeté son véhicule sur un des hangars du site, provoquant une explosion. Arrivés sur le site, les pompiers l'ont ensuite surpris en train d'ouvrir des bouteilles d'acétone et l'ont maîtrisé, a raconté le procureur de Paris.

19:19 - "Les investigations ne font que débuter", prévient François Mollins, citant notamment les circonstances de la décapitation: est-elle ont intervenue ante ou post mortem ?, ou d'éventuelles complicités.

19:18 - Un nouveau conseil restreint présidé par François Hollande se tiendra demain à 11 heures à l’Élysée, au lendemain de l'attentat en Isère, indique la présidence de la République.

19:15 - Trente-sept personnes sont mortes et 36 autres ont été blessées dans l'attaque menée vendredi par un homme armé contre les clients de l'hôtel Riu Imperial Marhaba près de ville tunisienne de Sousse, a indiqué le ministère de la Santé. "Nous avons 37 tués et 36 blessés. Quelques blessés sont dans un état critique", a indiqué le chargé de communication du ministère, Chokri Nafti, qui n'était pas en mesure de préciser la nationalité des morts. Un précédent bilan faisait état de 28 morts.

18:48 - La maison blanche condamne les attaques "odieuses" en France, en Tunisie et au Koweit.

18:34 - L'accès à l'entreprise de Chassieu, où une perquisition était en cours en fin d'après-midi, est barré par la police, ont constaté des journalistes de l'AFP. C'est dans cette entreprise, située dans une ZAC, que travaillaient la victime décapitée et l'auteur présumé de l'attentat. Des personnes en sont sorties, le visage grave, refusant de répondre à la presse. "Il s'agit d'établir l'environnement de la victime et du suspect" dans le cadre de l'enquête, a précisé une source proche du dossier. La victime de l'attentat, âgée de 50 ans, était directeur commercial au sein de cette entreprise.

18:26 - Nouvelles réactions politiques: "Sur les deux rives de la Méditerranée, la barbarie a encore frappé. Condoléances aux familles. Solidarité avec le peuple tunisien", tweete Jean-Luc Mélenchon, député européen (PG). Yves Jégo, député UDI de Seine-et-Marne, tweete aussi: "Face aux barbares qui frappent aveuglement, le monde civilisé doit unir ses forces pour riposter avec détermination".

Europe Écologie-Les Verts "dénonce", dans un communiqué, "l'instrumentalisation politique qui est faite de ce drame avec des déclarations indignes de représentants politiques, alors même que la plus simple prudence et le respect de l’enquête et des familles de victimes devraient être de mise tant aucune information crédible sur l’origine des faits n’est encore vérifiable".

18:02 - Installé à Besançon en 2013, il y est repéré par les services spécialisés pour fréquenter des individus présumés liés à l'islam radical. Il porte la djellaba et la barbe, ce qui laisse penser qu'il est proche des milieux salafistes, comme d'autres jeunes du secteur. Mais il n'a pas d'activité malveillante et ne fait pas parler de lui en dehors de son apparence vestimentaire. fin 2014, Salhi quitte le Doubs avec sa famille pour s'installer à Saint-Priest, en banlieue lyonnaise. Le suspect avait trouvé du travail dans une société de transport.

La barbe et la djellaba

17:59 - Yassin Salhi, soupçonné d'être l'auteur de l'attentat perpétré dans l'Isère, est un salafiste présumé au casier judiciaire vierge. Né à Pontarlier (Doubs) il y a 35 ans d'un père d'origine algérienne et d'une mère d'origine marocaine, le suspect y avait été repéré par les services spécialisés dès les années 2005-2006, car il fréquentait un groupe de personnes faisant partie de l'islam radical, sans pour autant faire de prosélytisme, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. C'"était un gamin calme, ce n'était pas un nerveux. C'était un plaisir de l'avoir à la mosquée, il était agréable", se souvient le président de la mosquée de Pontarlier, Nacer Benyahia, "très choqué" des faits reprochés au jeune homme.

17:54 - Dernier bilan en Tunisie : 28 personnes, dont des touristes étrangers, ont été tuées près de Sousse, le pire attentat de l'histoire récente du pays. Au moment de l'attentat, "il y avait 565 clients dans l'hôtel clients de l'hôtel" Riu Imperial Marhaba. "Les clients sont majoritairement du Royaume Uni et d'Europe centrale", a indiqué le groupe dans un communiqué. Une Irlandaise figure aussi parmi les morts.

16:23 - A Saint-Quentin-Fallavier, les pompiers ont bâché de noir la zone où la tête a été retrouvée pour la cacher des regards. Deux drapeaux islamistes étaient néanmoins visibles sur le grillage vert entourant le site, selon une journaliste de l'AFP, signe d'une probable mise en scène.

16:17 - Tunisie: l'auteur de l'attentat sanglant dans un hôtel près de Sousse est un étudiant tunisien inconnu de la police, a annoncé le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly. "Il est Tunisien, originaire de la région de Kairouan (l'une des villes saintes de l'islam, située dans le centre de la Tunisie, ndlr). C'est un étudiant", a déclaré le responsable à la radio Mosaïque FM. "Cette personne n'était pas connue (de nos services)", a-t-il ajouté.

16:16 - Le chef d'entreprise du Rhône décapité était l'employeur de l'auteur présumé de l'attaque qui a été interpellé, selon une source proche du dossier. C'est la première personne décapitée en France lors d'une attaque terroriste, une pratique fréquemment utilisée en Syrie et en Irak par le groupe Etat islamique (EI).

16:14 - LE CHEF D'ENTREPRISE ETAIT L'EMPLOYEUR DU SUSPECT, INDIQUE UNE SOURCE PROCHE DU DOSSIER

16:13 - Une équipe de pompiers, appelée en secours, a été accueillie par Salhi au cri de "Allahou Akbar" (Dieu est le plus grand), a poursuivi la source proche du dossier. Les pompiers sont parvenus à le ceinturer et à le maîtriser en attendant l'arrivée des gendarmes. Selon une autre source, l'attaque n'a pas fait d'autre victime que le chef d'entreprise de la banlieue de Lyon, contrairement à ce qui avait été auparavant annoncé par d'autres sources qui avaient fait état de deux blessés légers. 16:08 - Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme retrouvé décapité serait âgé d'environ 45 ans. Son entreprise de transports disposait d'une habilitation pour entrer sur le site d'Air Products. Selon l'analyse des images de vidéosurveillance, sa tête a été mise sur un grillage par son assassin présumé, a indiqué une source proche du dossier. L'auteur présumé de l'attentat, Yassin Salhi, 35 ans, a ensuite repris le volant de la camionnette et percuté des bouteilles de gaz, provoquant une explosion. Il est ensuite sorti du véhicule pour se rendre dans un bâtiment proche et manipuler d'autres bouteilles.

15:57 - Manuel Valls, qui a écourté son voyage en Amérique du Sud, assiste actuellement à l'ambassade de France à Bogota au Conseil de défense à l'Elysée, via une conférence téléphonique, rapporte le journaliste de l'AFP, Marc Préel. Il doit décoller vers 17h heure française pour Paris, à bord de l'A330 du président Hollande. Atterrissage prévu vers 03 heures du matin à Orly. Le Premier ministre avait appris l'attentat dans la nuit, décalage horaire oblige avec la Colombie (7 heures de différence). Enfermé dans une salle avec ses conseillers, il en est sorti vers 06h45 du matin pour faire une déclaration devant quelques journalistes, fustigeant une attaque "abjecte" du "terrorisme islamiste", dans le hall de la résidence. Contraste avec la veille au soir, où il présidait une réception avec la communauté française de Bogota dans cette même jolie résidence aux murs blancs.

"Alerte maximum" en Rhône-Alpes

François Hollande a annoncé vendredi après-midi que le plan Vigipirate était porté "en alerte maximum" pendant trois jours dans la région Rhône-Alpes, à la suite de l'attentat qui s'est produit dans la matinée en Isère, faisant un mort. "J'ai voulu que soient tirées des conclusions et que nous portions le plan Vigipirate alerte maximum dans la région Rhône-Alpes pour trois jours", a dit le chef de l'État, qui s'exprimait à l'issue d'un conseil restreint à l'Élysée.

 

 

15:50 - La grande mosquée de Paris "condamne avec la plus grande fermeté la barbarie terroriste qui a encore frappé notre pays", déclare son recteur Dalil Boubaker, dans un communiqué.

15:48 - Dans l'entourage du président Hollande, on précise que l'attaque en Tunisie sera également évoquée lors du conseil restreint.

15:45 - Hollande et le président tunisien Essebsi expriment "leur solidarité face au terrorisme".

15:44 - Début du conseil restreint . "Il s'agit de faire le point sur les derniers éléments connus de l’attentat", précise l’entourage du président Hollande.

15:43 - "Hier (jeudi), il était au travail, il est rentré, normal. On a passé une nuit normale et puis le matin, comme d'habitude, il est parti au travail", explique-t-elle. "On est des musulmans normaux, on fait le ramadan. Normal. On a trois enfants, une vie de famille normale", résume-t-elle, ne voyant "pas l'intérêt ou pourquoi" il aurait fait ça. Elle dit avoir appris "les mauvaises nouvelles" par sa belle-soeur.

"Au journal, ils disent que c'est un acte terroriste, mais c'est pas possible. Moi, je le connais, c'est mon mari, on a une vie de famille normale", a-t-elle insisté. Pendant la conversation, elle tente d'appeler son mari, en vain. "Et puis le ministre de l'Intérieur, pourquoi il ne m'a pas appelée moi ?" "Qui je peux appeler pour qu'il me donne plus de renseignements, parce que là je ne comprends rien. J'ai peur de faire quoi que ce soit", ajoute-t-elle encore.

15:42 - "J'ai le coeur qui va s'arrêter", "je ne sais pas ce qui se passe" : interrogée par Europe 1 avant son interpellation par la police, l'épouse de Yassin Salhi, arrêté pour l'attentat a dit son incompréhension, décrivant "une vie de famille normale"."Je sais pas ce qui se passe là, j'allume la télé, qu'est-ce qui se passe ? Il a été arrêté ?", s'affole son épouse qui a été interpellée près de Lyon, selon une source judiciaire. "Il est parti au travail ce matin à 07 heures", raconte-t-elle, ajoutant que son mari "fait de la livraison (...) livre des cartons, des commandes, des choses comme ça".

Un homme discret

15:36 - Une femme, portant un enfant dans les bras, puis une deuxième personne, sont sortis dissimulées sous un drap blanc en milieu d'après-midi, de l'immeuble où habite l'auteur présumé de l'attentat, et ont été aussitôt emmenées dans des véhicules de police. Une vingtaine de voisins se sont agglutinés dans le calme devant les grilles de l'immeuble.

L'un d'eux, âgé d'une cinquantaine d'annnées, raconte à propos de Yassin Salhi: "Il ne parlait à personne. On se disait juste +bonjour-bonsoir+." Le suspect ne se distinguait pas non plus par sa tenue. "Il avait juste une petite barbe", selon lui. Un jeune présent sur place affirmait ne l'avoir "jamais vu" à la mosquée de Saint-Priest.

15:35 - L'auteur présumé de l'attentat est un homme discret qui menait une vie sans histoire dans un quartier tranquille de la ville ouvrière de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, ont raconté des voisins. Yassin Salhi, son épouse et leurs trois enfants de 6 à 9 ans constituaient "une famille discrète", souligne une voisine d'une quarantaine d'années.

"Leurs enfants jouent avec les miens; ils sont tout à fait normaux et câlins", note-t-elle. La famille Salhi habite au premier étage d'un petit immeuble social de trois étages situé dans cette ville de la banlieue de Lyon. Une bâche blanche a été disposée par la police pour masquer l'entrée et deux policiers en civil, armés, sont en faction devant la porte.

15:33 L'épouse de Yassin Salhi interpellée près de Lyon (source judiciaire) L'épouse de l'auteur présumé de l'attentat commis vendredi à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), Yassin Salhi, a été interpellée près de Lyon. Il s'agit de la troisième interpellation, après celles de Yassin Salhi et d'un autre homme, qui avait été repéré en train de faire des allers-retours suspects aux abords du site de gaz industriels où a été commis l'attentat.

15:13 - La dépouille de la personne retrouvée décapitée est celle d'un chef d'entreprise de la banlieue de Lyon, a-t-on appris de sources proches du dossier. Aucun autre détail sur l'identité de cette victime n'a été donné par ces sources.

15:04 - Nouvelles réactions politiques: "Face au terrorisme, plus que jamais, restons unis et mobilisés. En ces instants, je pense à la famille et aux proches de la victime", tweete la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, tweete, lui: "Isère, Tunisie, Koweit...Une coïncidence troublante? Ou un message de terreur +Nous vous frapperons partout+? Unité et vigilance républicaine."

Quant au député Les Républicains (LR) et ancien Premier ministre, François Fillon, il poste sur Twitter: "La menace terroriste est toujours là. La France doit serrer les dents et les rangs. Sa vigilance doit être maximale et sa fermeté implacable."

14:59 - LA PERSONNE DECAPITEE EST UN CHEF D'ENTREPRISE DU RHÔNE.

14:49 - Le recteur de la Grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, condamne un "attentat diabolique perpétré en plein mois de Ramadan". "La France vient de vivre son second choc en moins de six mois", déplore-t-il.

14:46 - Le président François Hollande est arrivé vendredi à 14H30 à l’Élysée, où il doit présider à 15H30 un Conseil restreint. Le chef de l’État, qui est revenu précipitamment de Bruxelles après l'attentat, a convié à ce Conseil le Premier ministre Manuel Valls (en visio-conférence depuis la Colombie) et les ministres Laurent Fabius (Affaires étrangères), Christiane Taubira (Justice) et Jean-Yves Le Drian (Défense).

14:45 - Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur de l'attentat est arrivé dans une voiture bénéficiant d'un agrément pour accéder au site, classé Seveso.

Attaque sanglante en Tunisie

14:44 - Le tweet du Premier ministre, actuellement à Bogota : "La menace et l'horreur aveugles des terroristes n'épargnent aucune nation. Mes pensées aux victimes en Isère et aux victimes en Tunisie. MV"

14:44 - Après l'attentat commis en France par un islamiste, Manuel Valls condamne aussi sur Twitter l'attaque sanglante perpétrée en Tunisie qui a fait 27 morts dont de nombreux touristes.

14:19 - Des policiers du Raid sont en faction devant un immeuble à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise, où aurait été domicilié Yassine Salhi.

14:10 - Une source proche de l'enquête indique qu'au moins une autre interpellation que celle de Yassine Salhi a eu lieu dans le cadre de l'enquête sur l'attentat.

14:02 - Manuel Valls dénonce le "scénario abject" de l'attaque, lors d'un point presse improvisé à Bogota.

13:58 - "Des personnes ayant pu participer à ce crime abject ont été mises en garde à vue après avoir été arrêtées", dit le ministre de l'Intérieur, sans plus de précisions.

Pompier

13:56 - Bernard Cazeneuve rend hommage au pompier qui a neutralisé le jihadiste présumé. "L'auteur supposé de ce crime a été neutralisé (...) par une personne du SDIS (service départemental d'incendie et de secours) de l'Isère qui s'est rendue sur place et qui, avec beaucoup de courage et de sang-froid, a procédé à la mise hors d'état de nuire".

13:53 - Le Premier ministre Manuel Valls écourte son voyage en Amérique du Sud pour rentrer à Paris.

13:49 - La victime de l'attentat est "en cours d'identification", indique Bernard Cazeneuve. "J'ai une pensée émue pour les victimes de ces actes et plus particulièrement pour cette personne innocente qui a été assassinée et abjectement décapitée", souligne le ministre.

13:46 - Des mesures additionnelles de sécurité ont été prises dans l'important centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, sans qu'aucun lien ne soit établi entre cette prison et l'attentat. "Bien sûr, il y a des noyaux durs de radicalisation dans les prisons en France et Saint-Quentin-Fallavier n'est pas à la marge", indique un syndicaliste UFAP de l'établissement.

13:42 - L'Allemagne est "unie avec la France dans la défense de notre société libre et contre la haine aveugle du terrorisme", a affirmé le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, en exprimant les condoléances de son pays aux familles des victimes.

13:38 - L'auteur présumé de l'attentat en Isère avait été fiché entre 2006 et 2008 par les services de renseignements pour "radicalisation". Il "a fait l'objet d'une fiche S en 2006 qui n'a pas été renouvelée en 2008", selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve

13:36 - "C'est désormais sur notre sol que les barbares décapitent et repoussent les frontières de l'horreur", tweete Marion Maréchal-Le Pen, député FN de Vaucluse. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, demande quant à lui, cité par le Figaro, "l'état d'urgence qui permet de mettre en œuvre des mesures par décret, donc sans procédures judiciaires pour agir vite dans certaines zones".

13:34 - L'auteur présumé de l'attentat s'appellerait Yassine Salhi (orthographe non confirmée), âgé de 35 ans, selon Bernard Cazeneuve.

13:33 - Les pompiers ont masqué la zone où a été retrouvée la tête d'une bâche de plastique noir. Un journaliste de l'AFP a également vu deux drapeaux islamistes sur le grillage, ce qui semble indiquer une volonté de mise en scène.

13:29 - Un retraité vivant à 600 mètres des lieux de l'attentat raconte à l'AFP: "je bricolais sur le pas de la porte et j'ai entendu une énorme explosion. J'ai pensé à un avion qui passait le mur du son tout en devinant aussitôt que c'était grave. Il y a beaucoup d'entreprises classées Seveso dans le coin. Jamais je n'aurais pensé à un attentat".

13:26 - "Les démocrates feront toujours front contre la barbarie", déclare le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.

- Mouvance salafiste -

13:26 - Selon Bernard Cazeneuve, le suspect "résiderait à Saint Priest", dans la banlieue lyonnaise.

13:22 - Cazeneuve appelle à "la retenue et à la dignité". Il rappelle l'"effort exceptionnel" engagé par le président et le Premier ministre pour assurer un haut niveau de protection des Français face aux risques terroristes, depuis le mois de janvier.

13:22 - "C'est un individu qui résiderait dans la région lyonnaise (...) qui aurait été en lien avec la mouvance salafiste mais qui n'avait pas été identifié par nos services comme ayant des activités terroristes (...) qui n'avait pas de casier judiciaire. Il faisait l'objet d'une attention depuis 2008-2010 pour sa radicalisation. Mais il n'était pas connu pour être en lien avec des acteurs terroristes", a indiqué M. Cazeneuve.

13:19 - Le risque d'attentat demeure "à un niveau très élevé", selon M. Cazeneuve

13:16 - L'homme interpellé "n'avait aucun casier judiciaire", selon Bernard Cazeneuve. Il a toutefois été fiché en 2006 pour radicalisation.

13:16 - Bernard Cazeneuve sur place : "l'identité du criminel est en cours de précisions"

13:13 - Pour François Hollande, il faut "éradiquer les groupes et individus responsables de tels actes".

13:11 - Nicolas Sarkozy réclame "toute la lumière" et un "niveau de vigilance rehaussé" après l'attentat.

13:10 - Le président du Conseil européen, Donald Tusk exprime dans un tweet ses "sincères condoléances et sa solidarité" à François Hollande et à la France.

13:09 - "Unité de la Nation face au nouvel attentat commis ce matin dans l'#Isère. Combattre la barbarie et défendre notre République", réagit le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone sur son compte Twitter.

13:08 - "Grande émotion devant cet attentat et son mode opératoire. Restons unis. Pas d'amalgames. Ne jouons pas sur les peurs", écrit sur Twitter le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

13:02 - François Hollande raconte l'attentat depuis Bruxelles: "Cet attentat, c'est un véhicule conduit par une personne, peut-être accompagnée d'une autre, et qui à vive allure se projette sur cet établissement classé Seveso contenant des bouteilles de gaz. L'intention ne fait pas de doute, c'est de provoquer une explosion. L'attaque est de nature terroriste dès lors qu'il a été retrouvé un cadavre décapité avec des inscriptions".

13:00 - François Hollande annonce la tenue d'"un conseil restreint" à l'Elysée à 15H30.

12:57 - Il confirme qu'un auteur a été "arrêté" et "identifié".

12:51 - François Hollande parle d'un auteur, "peut-être deux". Il souligne la "nécessité de ne pas céder à la peur", de ne pas "créer de divisions inutiles".

12:47 - "Toutes les dispositions sont prises pour éviter tout drame supplémentaire", a ajouté M. Hollande qui s'exprime à Bruxelles où il participe à un sommet européen.

"Attaque terroriste"

12:46 - Le président François Hollande : "l'attaque est de nature terroriste".

12:42 - Nouvelles réactions politiques: Christian Estrosi, député LR des Alpes-Maritimes, estime sur Twitter: "Si l'auteur est vérifié, cet acte terrifiant et dramatique (...) confirme une fois de plus, la présence d'une cinquième colonne sur notre territoire". Gilbert Collard, député RBM du Gard: "L'auteur de l'attentat était connu des services: renseignement efficace comme toujours, après le drame, après la mort!" "L'horreur ne doit pas céder à la peur", met en garde Laurent Wauquiez, secrétaire général des Républicains.

12:28 - Le chef de l'Etat s'exprimera avant 13H00 devant la presse à Bruxelles. "Le président a découvert les premières images des chaînes d'information en continu aux côtés de (la chancelière allemande) Angela Merkel, visiblement choquée", a indiqué l'entourage de François Hollande. Tous deux venaient de rencontrer le Premier ministre grec Alexis Tsipras en marge du sommet européen de Bruxelles pour faire le point sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers, UE et FMI.

12:16 - Le président François Hollande va réunir ce vendredi à 15h00 un Conseil de défense après l'attentat commis en Isère, a annoncé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en écourtant une visite sur un site industriel, à Bordes, dans les Pyrénées-Atlantiques.

12:13 - "Face à la folie meurtrière, colère et dégoût. (...) Ne laissons pas gagner la haine", écrit dans un tweet Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV. "La menace terroriste est maximum. L'attentat en Isère nous le rappelle, hélas! L'État doit tout mettre en œuvre pour protéger ses citoyens", réagit dans un tweet Alain Juppé, maire LR de Bordeaux.

12:12 - La présidente du Front national Marine Le Pen "demande que des mesures fermes et fortes soient prises immédiatement pour terrasser l'islamisme". "Les marches, les slogans et la communication émotionnelle doivent enfin laisser la place à l'action. Rien n'a été fait depuis des années contre le fondamentalisme islamiste".

12:08 - François Hollande, actuellement à Bruxelles, sera de retour "en tout début d'après-midi" à Paris, annonce l'Elysée.

12:08 - L'enquête a été confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Elle a été ouverte des chefs d'assassinat et tentative d'assassinats, destruction et dégradation par l'effet d'une substance explosive, le tout en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Dernier chef, celui d'association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes.

11:59 - "Le corps décapité d'une personne a été retrouvé à proximité de l'usine mais on ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou pas", selon une source porche du dossier. Un des auteurs de l'attentat est entré dans l'usine Air Products, classée Seveso (site sensible), un drapeau islamiste à la main et y a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz. Selon le Dauphiné libéré, l'attaque s'est produite vers 10H00.

11:58 - L'homme soupçonné d'avoir participé à cette attaque, arrêté par les gendarmes, est connu de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des recherches sont en cours pour vérifier s'il était ou non accompagné d'un complice. "Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, à bord d'un véhicule, ont foncé sur l'usine. Une explosion s'est alors produite", a dit une autre source proche du dossier.

11:48 - Selon le site du Dauphiné Libéré, qui a révélé l'information, des techniciens en identifications criminelles de la gendarmerie de Grenoble sont arrivés sur place vers 11H00. Les différents lieux de l'attaque ont été "gelés". Selon une source proche de l'enquête, qui s'est confiée au journal, d'autres attentats ne seraient pas exclus. Un très important dispositif de gendarmerie est déployé sur le site. Les employés de la société Air Products, très choqués car certains ont été témoins de l'attaque, vont être accueillis dans une salle polyvalente de la commune voisine de la Verpillière.

11:48 - Le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête sur l'attentat.

11:48 - François Bernard Huyghe, spécialiste des questions terroristes à l'IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques), affirme sur BFM TV: "doctrinalement", cet attentat pourrait être lié aux jihadistes: "Si vous ne pouvez pas vous battre en Syrie, faites des attentats chez vous" est une recommandantion de l'EI, comme "s'attaquer à des installations énergétiques". "La décapitation est dans la logique jihadiste", rappelle-t-il aussi.

11:44 - L'auteur présumé de cet attentat a été interpellé par les gendarmes et était connu des services de renseignements. Des recherches sont en cours pour vérifier s'il n'était pas accompagné d'un complice.

- Tête décapitée à un grillage -

11:43 - La tête de l'homme, retrouvée décapitée, était accrochée à un grillage extérieur et recouverte d'inscriptions en arabe, a-t-on appris de source proche du dossier.

11:38 - Le Premier ministre Manuel Valls a donné l'ordre aux préfets de "mobiliser immédiatement" les forces de l'ordre pour assurer "une vigilance renforcée" sur "tous les sites sensibles" en Rhône-Alpes, a déclaré à l'AFP l'entourage du Premier ministre. Actuellement en Amérique du sud, il a demandé au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, de se rendre sur les lieux de l'attentat.

11:34 - LA TETE DECAPITEE ET RECOUVERTE D'INSCRIPTIONS EN ARABE ETAIT ACCROCHEE A UN GRILLAGE

11:30 - Un premier bilan fait état d'un mort, retrouvé décapité sur place, et de deux blessés légers, selon une source proche de l'enquête.

11:27 - Patrice, témoin employé d'une entreprise voisine, déclare sur BFM TV, qu'une forte explosion a été entendue et que des barrages de gendarmerie ont été dressés dans le secteur.

11:22 - "Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, à bord d'un véhicule, ont foncé sur l'usine. Une explosion s'est alors produit", selon une source proche du dossier. "Le corps décapité d'une personne a été retrouvé à proximité de l'usine mais on ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou pas", a ajouté cette source, évoquant aussi "un drapeau avec des inscriptions en arabe retrouvé sur place". Un des auteurs de l'attentat est entré dans l'usine Air Products un drapeau islamiste à la main et y a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz. Selon le Dauphiné Libéré, l'attaque s'est produite vers 10H00.

11:21 - ARRESTATION D'UN HOMME SOUPCONNE D'ETRE l'AUTEUR DE L'ATTENTAT

11:15 - La députée PS de l'Isère Joëlle Huillier affirme sur BFM TV qu'un homme a déjà été interpellé peu après l'attaque par la gendarmerie et qu'un interrogatoire est en cours. Selon, la députée, l'attaque s'est produite dans une usine, se trouvant dans une immense zone logistique, la plus grande de France, peut-être même d'Europe, à 25 ou 30 kilomètres au sud-est de Lyon.

11:15 - Selon des premiers témoignages cités par des chaînes d'information françaises, un homme a forcé un barrage à l'entrée de l'usine de produits chimiques dans la localité.

11:12 - Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, en déplacement dans le Rhône voisin, se rend immédiatement sur place, indique son entourage.

11:08 - EN DIRECT - Une personne est morte et plusieurs autres ont été blessées dans un attentat commis ce matin dans une usine de gaz industriels à Saint-Quentin-Fallavier, dans le nord de l'Isère, a-t-on appris de source proche du dossier. L'auteur présumé de l'attentat est entré dans l'usine un drapeau islamiste à la main et il a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz, a ajouté cette source. Un corps décapité a été retrouvé à proximité de l'usine.

Source : AFP

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