Cent quatre-vingt-deux chèques émis en 19 mois, pour une dépense de 12 158€. «Et aucune de ces dépenses ne sont justifiéesdans le cadre des activités du comité d’entreprise», a déclaré le représentant du parquet, en s’appuyant sur les vérifications faites par les enquêteurs dans le cadre de la procédure. Un poste de trésorière au sein du comité d’entreprise d’une grande enseigne nationale, basée à Saint-Affrique, qu’A. B.-T. a occupé entre le 1er janvier 2010 et le 31 juillet 2011.
Absente à l’audience du tribunal correctionnel, la prévenue, une trentenaire originaire de la capitale, devait répondre des faits d’abus de confiance, d’usage de faux en écriture et d’altération frauduleuse de la vérité. Des faits qui auraient été commis à l’encontre de son prédécesseur à la trésorerie du comité d’entreprise. Une victime qui aurait «naïvement» signé quelques chèques en blanc.«Pour les autres chèques émis, A. B.-T. se serait juste contenté d’imiter la signature de son ex-collègue», a rappelé le ministère public qui a requis 2 mois de prison avec sursis.
Et même si, lors de son audition par les forces de l’ordre, A. B.-T. a reconnu que l’écriture sur les chèques émis frauduleusement dans des restaurants, des hôtels ou des stations-service «était bien la sienne», elle a, en revanche, catégoriquement nié avoir imité la signature de la victime. Des remarques qui n’ont pas convaincu les juges du siège qui ont condamné A. B.-T. à la peine requise.
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