Aubrac-Carladez : espaces et sentiments
Là-haut, en Nord-Aveyron, Dame nature est reine et sur son plateau entouré de gorges et parsemé de forêts, tout le nécessaire au bien-être de l’espèce humaine s’y trouve.
Il paraît que l’Aubrac ressemble à l’Irlande. Vert en été, blanc et venté en hiver, son charme opère en toute saison car ce plateau est justement en dehors du temps. Du jour ou de nuit, qu’importe encore le temps, cette étendue est tellement inspirante que des écrivains viennent s’y rencontrer à la fin août. En cette période estivale, loin de l’hibernation, routes et chemins se faufilent sur le territoire de Dame nature. Des cartes postales de burons, de vaches à la robe marron claire aux taureaux si nobles et noirs, des cerfs et biches au coin du bois, le contemplatif ne sait plus où donner de la tête.
Un éternel recommencement
Sous, devant ses yeux, mais aussi comme un cadeau du ciel avec ses rapaces dans leur milieu naturel. Des sites entiers classés, chasse gardée pour les animaux, au plus grand bonheur de l’espèce humaine. Un ravissement pour son esprit. Et de cette beauté, l’Homme a taillé, laissé son empreinte comme des traces au fil des siècles. La Dômerie d’Aubrac évidemment, ses moines du monde entier qui viennent encore s’y ressourcer, en août justement.
Ses ponts classés au patrimoine mondial pour enjamber la rivière. Car le bleu y est aussi omniprésent avec ces lacs artificiels qui n’ont rien de superficiels. Un vaste panel qui ne demande qu’à être arpenté, caressé, choyé, découvert. Tout est un éternel recommencement. Et les pas actuels n’ont de rien de nouveau ni surprenants avec ceux du passé remontant aux voies antiques. Un chemin de Cluny est aussi en passe de revoir le jour aux abords de ce Carladez médiéval, terre des princes monégasques.
Et au milieu Laguiole et ses couteaux
Des chemins, des routes, des sentiers (parfois imaginaires encore que…), des drailles, hommes et animaux vivent en harmonie. Et au milieu Laguiole et ses couteaux, Bes-Bedène et St-Amans- des-Cots. La Viadène est dans l’ombre mais située au cœur de cette cartographie féerique, avec un panorama à 360° sur l’Aubrac et le Carladez, offert par le Puy de Montabès. Une terre chargée de beauté qui va donc de pair avec l’art de vivre. Dame nature est reine et la gastronomie en est sa princesse. L’Homme se sert des éléments naturels pour mieux la servir, lui rendre hommage à travers ses mets. Bras bien sûr, mais aussi Uri à Mur-de-Barrez, Brouzes et Moreau à Laguiole, et toutes ces auberges et maisons aux fourneaux typiques et chaleureux comme à La Terrisse ou Cassuéjouls. Cette cuisine de marmites, authentiques, fondue dans le cadre de l’Aubrac et du Carladez. Tous les sens y sont en éveil. Le paradis est là-haut, ici.
«On ne voit bien qu’avec le cœur
La quête du bien-être est d’ailleurs toute trouvée. Et les installations avec. Le grand centre Natura de Brommat et des espaces plus petits comme celui de Gilles Arnault au domaine de Rigoulac. Oui, des espaces et des sentiments. À taille humaine toujours. Un endroit où l’on peut s’y blottir, s’y cacher, s’y ressourcer. À l’abri des regards et du quotidien frénétique urbain. Les adresses ne se donnent pas, elles se laissent découvrir. À l’image de la montagne des Enguilhens qui abrite petit et grand buron. Le chemin n’indique que «Le buron
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