Lille, Rouen, Dijon capitales régionales, neuf postes de préfets supprimés

  • Le gouvernement doit présenter vendredi en Conseil des ministres ses premières décisions sur la réorganisation des services de l'Etat et arrêter la liste provisoire des nouvelles capitales régionales, après le redécoupage des régions françaises
    Le gouvernement doit présenter vendredi en Conseil des ministres ses premières décisions sur la réorganisation des services de l'Etat et arrêter la liste provisoire des nouvelles capitales régionales, après le redécoupage des régions françaises AFP/Archives - Philippe Huguen
  • Carte de France avec les capitales des nouvelles régions et les capitales supprimées Carte de France avec les capitales des nouvelles régions et les capitales supprimées
    Carte de France avec les capitales des nouvelles régions et les capitales supprimées AFP - V. Breschi/P. Defosseux
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Centre Presse Aveyron

Lille, Rouen et Dijon ont été choisies comme capitales régionales et neuf postes de préfet de région vont être supprimés, selon les décisions sur la nouvelle organisation territoriale arrêtées vendredi en Conseil des ministres.

Outre ces trois villes sur lesquelles demeurait une petite incertitude, Lyon, Toulouse et Bordeaux ont été confirmées comme capitales des nouvelles régions nées du redécoupage territorial, selon le compte-rendu du Conseil des ministres. Le choix de Strasbourg avait déjà été fixé par la loi.

Cette liste est toutefois encore provisoire, les chefs-lieux définitifs devant être fixés "avant le 1er octobre 2016, après avis des conseils régionaux issus du renouvellement de fin 2015".

Six autres régions, qui n'ont pas été modifiées lors du passage 22 à 13 régions en métropole, conservent leurs chefs-lieux historiques.

Par ailleurs, "la réforme fait disparaître 9 postes de préfets de région et de directeurs généraux d'agence régionales de santé et 63 postes de directeurs régionaux des administrations de l'Etat, ainsi que leurs états-majors".

"Dans chaque région fusionnée, il y aura l'an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur général d'agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel", précise le gouvernement dans le compte-rendu du Conseil.

Issues des directions actuelles, "les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus".

Selon le gouvernement, la nouvelle organisation doit permettre de limiter la mobilité géographique des fonctionnaires territoriaux, qui devrait concerner "de l'ordre de 1.000 agents sur les trois années de mise en oeuvre de la réforme", sur un total de 27.000 agents de l'Etat en fonction dans les régions.

Source : AFP

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