Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien...

  • À l’image de Da Silva qui trébuche, le Raf n’a pas matérialisé sa domination.
    À l’image de Da Silva qui trébuche, le Raf n’a pas matérialisé sa domination. Jean-Louis Bories
  • Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien... Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien...
    Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien...
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Maxime Raynaud

Football (2e journée). Dominateur jusqu’à l’expulsion de Bardy à la 30e minute, encore très menaçant ensuite à 10 contre 11, le Raf est pourtant resté muet samedi à Mont-de-Marsan (2-0). La clé d’une première défaite.

C’est une évidence autant qu’un euphémisme pas vraiment doux que le Rodez Aveyron football a aperçu samedi soir. Sans but, impossible de s’imposer. Jusque-là, personne ne pourra contredire ce lieu forcément commun. Oui mais côté ruthénois, s’il y avait un regret avant-hier, c’est bien de n’avoir pas inscrit ce «petit» but malgré de réelles situations face à un pâle Stade Montois. Le malheureux Pierre Bardy, expulsé après 30 minutes, a eu beau dire que «cette défaite est pour (lui)», il ne pourra constituer le seul bouc émissaire de ce revers loin d’être alarmant à ce stade de la compétition. Car s’il y a eu défaite, c’est surtout que ce Raf n’a jamais su concrétiser sa domination au tableau d’affichage, avec pas moins d’une dizaine d’occasions franches.

Aristouy : «Rodez sera une redoutable machine»

L’animation n’est donc ici pas en cause et les spectateurs du stade de l’Argenté l’ont bien vu. Comme l’entraîneur adverse, Pierre Aristouy : «À 11 contre 11, on a énormément souffert tactiquement et physiquement. Mieux valait prendre cette équipe de Rodez maintenant car, dans quelque temps, ce sera une redoutable machine.»

En effet, ce Raf joue, bien de surcroît, trouve les failles et enchaîne les mouvements, même sur une pelouse malade. Et il peut s’appuyer sur des éléments tels que Chougrani, dans une forme étincelante, ou Pereira-Lage, véritable rampe de lancement. En attendant Si Salem. 

Peyrelade : «Ça doit servir de leçon»

Mais que ce soit à 11 contre 11 ou en infériorité numérique, sans finition la maîtrise n’est rien. «On doit plier plus vite les rencontres, commentait ainsi le coach aveyronnais. Il n’y a rien à jeter. On est resté fidèle à nos principes, maintenant on doit y mettre l’efficacité. Ça doit servir de leçon.» Une leçon qu’il faudra rapidement retenir, sous peine de lâcher un train que l’on imagine d’enfer avec Colomiers. Les 5 buts passés ce week-end, même à Arles-Avignon, l’attestent. D’ailleurs, samedi, les Columérins de Boutabout débarquent à Paul-Lignon. Le meilleur moment pour les Ruthénois de prouver qu’il ont compris. 

Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien...
Sans finition, la maîtrise ruthénoise n’est rien...

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