Lorthioir, le capitaine du Rodez Aveyron foot a toujours la flamme

  • A 32 ans, Julien Lorthioir reste le «chouchou» d’un stade Paul-Lignon qui le connaît depuis son arrivée en 2007.
    A 32 ans, Julien Lorthioir reste le «chouchou» d’un stade Paul-Lignon qui le connaît depuis son arrivée en 2007. Archives JLB
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Centre Presse Aveyron

3e journée. Comme le Raf, le désormais latéral gauche Julien Lorthioir disputait samedi son premier match de la saison à Paul-Lignon. Mais pour lui, c’était dans un nouveau rôle de capitaine qui semble lui aller comme un gant. Son but l’a prouvé.

Il harangue, aboie même, et dévore toujours son côté gauche, mâchoire serrée et buste en avant. En somme, à 32 ans, Julien Lorthioir est toujours fidèle au joueur «chouchou» d’un Paul-Lignon qui le connaît depuis son arrivée en 2007. Et même le brassard de capitaine, qu’il arbore depuis le début de la saison, ne paraît pas pouvoir y changer grand-chose. Samedi, sa prestation pleine lors de la victoire face à Colomiers (2-0), couronnée de l’ouverture du score de sa patte gauche sur un coup franc de Si Salem, l’a démontré: le natif de Douai a toujours la flamme.

«Je me régale», confirmait-il d’ailleurs au coup de sifflet final dans un sourire sans équivoque. Et tant pis si ce nouveau rôle s’est accompagné d’un repositionnement en latéral gauche-très offensif-, et donc un peu moins exposé qu’en ailier. «J’ai été formé à ce poste à Caen, rappelait samedi l’ex-coéquipier au Stade Malherbe de Mathieu Bodmer, Jérôme Rothen ou Bernard Mendy. Même si c’était un peu plus bas, je connais. J’apprécie vraiment, je ne triche pas.»

«Je ne suis pas seul dans ce rôle»

Tricher n’a à vrai dire jamais été un de ses défauts. Face à Colomiers, son duel, parfois tendu, avec le vif Jacques Coffi l’a rappelé. Le bonhomme, très bien épaulé et couvert par le solide Camara, peut aussi montrer l’exemple défensivement. En première période, alors que la partie s’échauffait et que l’arbitrage de M.Bouzalmat agaçait des Ruthénois «trop timorés» selon lui, «Lorthi» a pris les devants. Un tacle sans ménagement, le long de la touche, un carton jaune, mais surtout la preuve par les faits que l’agressivité serait le salut du Raf.

«J’espère que ça tiendra la saison»

La suite lui donna raison. Les premiers matches, eux, avaient déjà confirmé Laurent Peyrelade, le nouvel entraîneur, dans son choix d’introniser Lorthioir capitaine dans la foulée de Freddy Castanier. Même si le garçon ne se sent pas l’unique héritier de la responsabilité. «Je ne suis pas seul dans ce rôle, affirmait-il. J’ai le brassard mais il y a aussi “Jérem” (Roumégous), Adrien (Faviana) et d’autres encore qui sont là pour encadrer ce groupe jeune, mais super et très à l’écoute.». «J’espère que ça tiendra la saison», a-t-il ajouté dans un grand rire. Il est vrai qu’à mettre la barre si haut, Julien Lorthioir s’est fixé un beau challenge. Un bon moyen d’entretenir la flamme.

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